Nissim Assayag a été tué ce jeudi à Rishon Lezion. Le principal suspect du meurtre  est son beau-frère, dont l’identité est interdite de publication.

Qui était Nissim, bien plus qu’un entrepreneur…

Nissim Assayag, 60 ans, un entrepreneur bien connu, l’un des pionniers de la rénovation urbaine en Israël – est l’entrepreneur qui a été assassiné lors d’une fusillade brutale à l’extérieur d’une station-service à sa ville natale, Rishon Lezion.

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Le colonel Assayag disait toujours qu’il avait reçu une seconde vie en cadeau pendant la Première Guerre du Liban, lorsqu’il servait comme sergent technique de compagnie dans les forces armées lors de l’attentat suicide en mars 1985. Un camion piégé a explosé à proximité d’un convoi de quatre camions de safari avec des soldats, qui se dirigeait vers le sud du Liban. Dans cette catastrophe, 12 soldats de Tsahal ont été tués et 14 autres blessés. Assayag était le seul survivant à sortir physiquement indemne. La vie lui a été donnée en cadeau, et il l’a ressenti ainsi toute sa vie.

« J’étais le commandant du convoi de véhicules, donc j’étais assis dans le véhicule de tête », a répété Assayag dans une interview : « Nous avons traversé la clôture d’enceinte, puis une camionnette locale rouge vif est apparue devant nous. Nous lui a ordonné de s’arrêter et de descendre sur le bord de la route. Il a viré légèrement sur le côté, a attendu que le camion Safari s’approche, puis a explosé. Je suis le seul à ne pas avoir été blessé. Une sorte de miracle. Peut-être mon nom Nissim, qui m’a été donné à cause de l’accouchement difficile de ma mère, m’a un peu aidé. »

Contrairement aux attentes, Assayag a pris ses distances avec l’événement en décidant de ne pas se rendre dans les cimetières ou les hôpitaux, où les blessés étaient hospitalisés. « Les familles étaient en colère contre moi, mais j’ai obtenu le soutien du chef d’état-major de l’époque, Shaul Mofaz », a-t-il déclaré.

Ce n’est qu’en 2003, après 17 ans de déconnexion, qu’il reprend contact avec les soldats et les familles en direct dans l’émission « Shishi Begaon », qui se trouve être tournée à Or Akiva, la ville où il a grandi. « On m’a dit qu’ils étaient censés amener ma mère du public à la scène. Yehoram Gaon s’est approché de moi et m’a demandé de monter également. Soudain, l’écran s’est ouvert et tous les soldats du convoi étaient là. C’était dur pour que je retienne mes larmes. Cet événement fera toujours partie de moi, car c’est ce qui a fait de moi ce que je suis, et surtout il m’a rendu sensible aux gens. »