Le gouvernement de droite dirigé par le Premier ministre Benyamin Netanyahou poursuit la prochaine révolution qui suscitera des échos : la réforme des implantations en Judée-Samarie. Depuis la formation du gouvernement, et sur fond de tentative de régulation des domaines de responsabilité entre le ministre de la Défense Yoav Galant et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui est ministre au ministère de la Défense, tous deux discutent actuellement d’une longue série de mesures importantes et sans précédent pour réglementer les implantations juives de Judée-Samarie.
La nuit dernière, il y avait déjà une réunion tripartite entre Galant, le ministre Smotritz et Netanyahu pour organiser le transfert des pouvoirs civils à la responsabilité de Smotritz. Il y en a qui y verront un moyen de contourner le ministère de la Défense et l’armée. En tout cas, cette décision est censée « normaliser » la vie des habitants de Yosh et la comparer à celle de ceux qui vivent dans le reste du pays. Dans ce cadre, par exemple, l’application du ministère de la protection de l’environnement sera augmenté, qui sera en mesure de surveiller et d’appliquer directement les déversements d’eaux usées incontrôlés, les incendies de déchets et l’enfouissement illégal de déchets dans les colonies arabes de la région.
Les Palestiniens en chiffres
Une autre proposition qui fait actuellement l’objet de discussions sérieuses, qui a même été exprimée lors de la réunion des chefs des implantations avec le ministre de la Défense, consiste à modifier les chiffres officiels des ministères concernés, de sorte qu’au lieu d’un demi-million d’habitants dans la Yosh, leur nombre atteindra 2,5 millions, y compris les résidents arabes.
La logique derrière le programme est que lorsque vous souhaitez planifier la construction d’une route ou d’autres utilisations d’infrastructures dans la région, le nombre réel de personnes voyageant sur la route ou utilisant cette infrastructure n’est pas seulement le nombre de résidents juifs, mais aussi d’Arabes. D’autres peuvent voir une telle décision, si elle est acceptée, comme une mini-annexion, une qui compte les Arabes de Yosh comme le nombre d’habitants de la région qui reçoivent des services de l’État d’Israël dans certaines zones.