Alors que le public en Israël est polarisé et divisé sur la question de la réforme juridique, de plus en plus d’indices montrent que les cinq prochaines semaines jusqu’au mois de Ramadan (et peut-être aussi le Ramadan lui-même) seront marquées par des attentats et des tentatives d’attentats. Le récit palestinien y reliera le célèbre et faux complot sanglant de « Al-Aqsa est en danger ».
Ceux qui sont à l’origine de la nouvelle campagne sont, entre autres, des membres du Hamas et des membres du Hizb al-Tahrir (Parti de la libération), qui bénéficie d’un large soutien à Jérusalem-Est et dont l’idéologie, au moins en partie, est une organisation jumelle de l’État islamique. Hizb al-Tahrir parle de ramener l’islam à l’époque de Mahomet et d’établir un califat islamique mondial.
On ne sait pas pourquoi, malgré les propos incendiaires terribles contre les juifs et les chrétiens de la part de certains membres de l’organisation, y compris des propos sur le massacre des juifs – l’organisation, qui a été interdite dans les pays de Jordanie, de Suède, du Danemark et d’Allemagne, n’a pas encore été interdit en Israël.
« C’est du sang rouge »
L’implication d’enfants terroristes dans les récents attentats à Jérusalem ramène les responsables de la sécurité à 2015, lorsque la proportion d’enfants terroristes dans les attentats de la capitale était relativement élevée, tout comme leur implication dans les troubles. Même alors, la mosquée Al-Aqsa était au centre du terrorisme.
Le faux complot
Un responsable de la sécurité qui m’a renvoyé à cet ancien texte hier a exprimé sa crainte que nous soyons au début d’une autre vague qui pourrait s’avérer rétrospectivement comme la « terreur d’Al-Aqsa ». Il a noté que certains des terroristes qui ont perpétré des attentats depuis le mois de Ramadan précédent ont également été incités à l’action, au moins partiellement, par les propagateurs du faux complot.
La source a estimé qu’Israël devrait fournir un remède à La Mecque et arrêter à l’avance les instigateurs d’« al-Aqsa en danger », qu’ils soient des religieux dans les mosquées ou qu’ils soient « des opérateurs de réseaux ou des poissons râteaux qui opèrent dans ce monde apparemment virtuel ».
