Plus de 60 jours après le début du mandat de Netanyahu en tant que Premier ministre pour la sixième fois – et l’invitation (traditionnelle) de la Maison Blanche n’a pas encore atterri sur son bureau.
Bien que le président sortant Joe Biden apprécie réellement Netanyahu, après que les deux aient accumulé plus de 40 ans de connaissance, la Maison Blanche n’est pas pressée d’appeler comme ce fut le cas avec les félicitations après avoir remporté les élections (presque une semaine après) ni à un convocation officielle. L’expérience passée montre que de telles invitations n’atteignaient Israël que lorsque des questions substantielles se posaient : des initiatives de paix, en passant par les accords commerciaux, à la question de la menace iranienne.
Cette fois, le sentiment est que la situation a également été aggravée par le manque d’affection manifeste que les gens de la Maison Blanche ressentent pour une grande partie du sixième gouvernement établi par Netanyahu. Pendant ce temps, les réunions politiques se tiennent à d’autres niveaux. Le chef de l’Assemblée nationale, Tzachi Hanegbi, et le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, devraient arriver à la Maison Blanche pour superviser au nom de Netanyahu les préparatifs du renforcement nucléaire en Iran. Plus tard cette semaine, le ministre de la Défense, Yoav Galant, devra rencontrer son homologue américain en Israël.
Dans le même temps, Netanyahu et le gouvernement sont sous l’œil scrutateur de l’administration américaine en ce qui concerne les relations avec les Palestiniens et la promotion de la réforme juridique. Il y a quelques années à peine, Netanyahu a connu une période merveilleuse dans les relations d’Israël avec la Maison Blanche sous l’administration Trump. Ainsi, une séquence d’événements de célébration a été ordonnée dans un laps de temps très court : une invitation au bureau ovale dans le mois qui a suivi l’investiture de Trump en tant que président, le dévoilement de l’accord présidentiel du siècle, une déclaration de reconnaissance de la souveraineté israélienne dans le Golan, et se terminant par le point culminant : la signature des accords d’Abraham avec Bahreïn et les Émirats arabes unis.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :