Le journal libanais Al-Akhbar, proche du Hezbollah, rapporte les détails de l’élimination d’un des commandants du Jihad islamique en Syrie, Ali-Ramzi Al-Aswad, 31 ans.
Al-Aswad a été tué à l’entrée d’une maison dans le quartier de Qudsaya, une banlieue nord de Damas, ont indiqué des sources. Deux tueurs ont littéralement criblé le corps du terroriste avec des armes à feu. Une trentaine de douilles ont été retrouvées près de la maison. Dix balles ont touché Al-Aswad et l’ont mortellement blessé. Au moment où la police est arrivée, le terroriste était déjà mort.
Et ce qui a le plus frappé les criminologues locaux : malgré des blessures mortelles par balle, les tueurs se sont approchés d’Al-Aswad tombé et l’ont poignardé avec un couteau. Le médecin légiste syrien pense que le coup de couteau de « contrôle » a été effectué alors que l’homme était déjà mort.
Les balles étaient grosses, perforantes. Les enquêteurs concluent que les tueurs – qui, selon eux, exécutaient l’ordre du Mossad – ont tenu compte du fait qu’Al-Aswad pouvait porter un gilet pare-balles ou que la voiture dans laquelle il conduisait pouvait être blindée.
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