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Pression au Likud avant la déclaration du Premier ministre Netanyahu ce soir (jeudi) et appels forts, y compris de son fils Yair Netanyahu, à ne pas reculer dans la promotion de la réforme juridique. L’annonce de la déclaration attendue de Netanyahu est intervenue dans le contexte de la conférence de presse à laquelle le ministre de la Défense, Yoav Galant doit assister ce soir, au cours de laquelle il devrait appeler à l’arrêt de la réforme législative du système judiciaire. Au Likud, on commence à parler de Galant en ces termes : « le nouveau Boogie ».

Le Mouvement pour la gouvernance et la démocratie s’est exprimé : « Arrêter la législation n’arrêtera pas les manifestations – elles sont contre la démocratie, pas contre la réforme »

La ministre Galit Distal Atabrian s’est indignée et a écrit que « tout membre de la Knesset du Likud qui envisage d’arrêter la législation est invité à démissionner, de préférence aujourd’hui, de préférence à l’instant même. Mais une chose doit être claire : aucun des représentants du Likud n’a aucun droit de jouir du mandat qui les a fait entrer à la Knesset et ensuite de donner un coup de pied aux électeurs. Nos électeurs ont assez galéré; ils n’ont pas besoin de cette faiblesse, maintenant sur leur tête.

Le ministre des Communications, Shlomo Karai, a également rejeté le scénario d’un arrêt de la législation. Selon lui, « Nous avons traversé 3 mois de lutte acharnée, dans le but de réaliser nos promesses aux électeurs, et non, Dieu nous en préserve, de nous comporter comme le précédent gouvernement frauduleux.

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Juste avant la mise en place, et à la lumière de cela , pas plus tard que cette semaine, lors de la réunion de la faction du Likud, nous avons approuvé la loi de la Commission de nomination des juges dans un format différent de celui prévu et tout en mettant en œuvre des changements d’équilibrage, attendus de nous pour ne pas mettre fin à la conférence d’hiver sans réaliser la volonté de l’électeur.  »

Karai a ajouté qu’il « s’oppose fermement à toute tentative d’arrêter la législation minimale qui reste pour cette conférence, et exprime son dégoût face à l’utilisation cynique de la réticence de l’armée à la faire avancer. Un tel retrait honteux de nos engagements conduira à une intensification de la protestation, à l’arrêt de toute autre initiative que nous voudrions promouvoir dans n’importe quel domaine, et à la fin, Dieu nous en préserve, pour la dissolution du gouvernement et la montée d’un nouveau gouvernement désastreux qui n’a jamais été aussi mauvais que lui. »

« Il ne faut pas permettre que cela se produise », s’écria Karai. « Je renforce le Premier ministre Netanyahu et le ministre de la Justice Levin dans leur position ferme contre les auteurs de l’anarchie qui n’étaient pas prêts à nous parler au cours des trois derniers mois. Allez avec votre force et donnez au peuple d’Israël une bonne raison de célébrer Pessah avec joie et vrai choix. »

La députée Tali Gottlieb a écrit dans le groupe des membres de la faction du Likud « Que personne ici ne doute que l’opposition ne cessera de calomnier et de diviser le peuple ! Nous avons déjà pris suffisamment de recul, changer la structure du comité de nomination des juges est important et nécessaire. Il ne faut pas s’arrêter là, sinon nous sommes des victimes qui payons des frais de parrainage. »

Selon des responsables du Likud, Galant a un groupe, il ne viendra pas seul. La demande sera d’arrêter la législation. Ils prétendent que le compromis atteint n’est pas bon, car il ne conduit pas non plus à l’arrêt des manifestations, à l’apaisement du discours et des lettres des refuzniks – et d’autre part, la législation ne l’a pas rempli.

Gallant était en effet coordonné avec Netanyahu jusqu’à un certain point, mais sa déclaration de ce soir n’est plus coordonnée – et la danse des démons autour d’elle est exactement ce qui peut forcer Netanyahu à ne pas faire de compromis… Mais selonn des responsables politiques qui ont parlé avec Netanyahu : « Il n’arrêtera pas la législation, il appellera au calme. »