Le général de division Herzi Halevi a été confronté à une profonde crise sociale au début de son mandat. Le refus est devenu un moyen de pression, et a provoqué de plus en plus de tensions : politiques, sectaires et de classe sociales. Lorsqu’on a demandé à Halevi pourquoi il n’avait pas été plus sévère contre les réservistes manifestants, il a répondu: « Vous devez le gérer avec sagesse et sensibilité. » Et pourtant, il semble comprendre qu’il aurait dû se prononcer d’abord contre le phénomène.
Les protestations contre la révolution judiciaire ont fortement inondé la question des classes sociales dans Tsahal, sous la forme d’affrontements médiatisés entre pilotes et mécaniciens d’avions , entre 8 200 réservistes des villes centrales établies contre vétérans de la périphérie, et aussi les revendications de l’existence d’un « mécanisme de protection » dans l’armée. Il est temps de mettre les choses en ordre : certaines revendications pour certaines et d’autres non. En résumé, le « droit » de refuser le service militaire en tant que pilote réservistes de Tel Aviv est prioritaire à celui du technicien des avions et réserviste de Sderot …
A la tête de l’armée se trouve un chef d’état-major qui peut s’occuper de cette patate chaude. Le jour où le général de division Herzi Halevi a pris ses fonctions, nous avons publié que le problème qui le tracasse le plus est l’effritement de la cohésion sociale dans l’armée. Halevi a défini plus d’une fois comme une menace plus grande que les menaces extérieures, dont nous savons qu’elles ne manquent pas ici. Il y avait donc ceux qui ont levé un sourcil, mais il s’avère que Levy avait raison, et même dans ses pires cauchemars, il ne croyait pas qu’il tomberait dans une crise au sein même de l’armée.
Ainsi, Halevi s’est retrouvé cette semaine dans une conversation avec des commandants d’escadron, des pilotes réguliers et des pilotes de réserve dans le cadre des séries de pourparlers qu’il mène pour faire face à la situation dans la compagnie. Selon une source présente à la conversation, on a demandé au chef d’état-major pourquoi il n’avait pas sévi contre les manifestants : « Si j’en avais puni dix, j’en aurais reçu 400 de plus », a-t-il répondu, « cet incident doit être géré avec sagesse et sensibilité. » Des sources qui l’ont entendu ont déclaré qu’il réalisait rétrospectivement qu’il l’était. Nous devons dénoncer le phénomène en public plus tôt.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :