Journée de la Shoah : Le Gaon de Vilna,  définissait l’exil comme un « cimetière » et a dit à ses élèves de partir en Israel .

Eliyahou ben Shlomo Zalman, plus connu comme le Gaon de Vilna — Le Génie de Vilna — simplement par son acronyme hébraïque HaGRA , définissait l’exil comme un « cimetière ». C’est pourquoi il a encouragé ses élèves à immigrer en Terre d’Israël il y a plus de 200 ans.

Malgré ses voyages en Europe de l’Est, il ne se rendit jamais en Palestine. Cependant, plus de 500 de ses disciples allèrent y vivre sur ses exhortations ; cette immigration est considérée comme le début de la colonisation juive moderne de la Terre d’Israël.

En effet ces immigrations d’élèves du Gaone Vilna a été suivie par les immigrations de la période sioniste, qui a établi la Terre d’Israël qui était une sorte de prélude à un remède contre le fléau humain et terrible que le peuple juif a connu depuis tant de générations.

L’État d’Israël qui a été créé immédiatement après la Shoah, l’État d’Israël a été le début de la Guéoula, de notre délivrance.

Même , si ici dans notre pays, nous sommes confrontés à la haine d’Israël de près ou de loin , de nos ennemis meurtriers qui, s’ils le pouvaient, à Dieu ne plaise, veulent notre destruction d’une ampleur qui surpasse les nazis, nous devons toujours nous rappeler, et ne pas oublier la halakha « « עשו שונא ליעקב » » (Esaïe haïssait Jacob). Notre destin est entre nos mains comme partie intégrante du processus de rédemption dans lequel nous avons eu le privilège de vivre et d’être partenaires.

Il ne suffit pas de rappeler qu’il y a eu la Shoah, qu’il y a eu des méchants et des bons, des persécuteurs et des persécutés, le mal existe toujours dans le monde et la morale juive ordonne de le combattre. Dans le contexte de la Shoah, il est important de toucher la racine, précisément dans la haine inexplicable contre le Juif, que le grand oppresseur Hitler, (que son nom soit effacé)  a exprimé que tant qu’il y aura un Juif dans le monde, pas même dans l’Europe, il ne se reposera jamais.

Même la lutte contre nos ennemis dans notre pays, depuis plus de 100 ans, n’est pas une question de terre, de territoire ou même de religion. Haj Amin Al Husseini Yamash, le chef des Arabes en Terre d’Israël pendant la Shoah, s’est assuré d’aider Hitler à détruire les Juifs partout où ils se trouvaient, déjà sur le sol d’Europe et même en Afrique du Nord, en Tunisie et au Maroc, les Arabes qui attendaient les forces nazies avaient déjà préparé des fours et des listes noires de communautés juives. La lutte, aujourd’hui encore, est pour notre existence même en tant que peuple juif, ce qui est encore plus évident dans notre pays.

Si nous sommes assez sages pour apprendre la leçon , quitter le cimetière de l’exil physique et spirituel, et lutter pour nos vies en tant que Juifs, nous serons dignes des jours sublimes du Jour du Souvenir our les morts de Tsahal et du 75e anniverssaire du Jour de l’Indépendance de l’état d’Israël, comme il est dit dans le verset à Ézéchiel (16) que nous lisons tous dans la Haggadah de Pessah :

« וָאֶעֱבֹ֤ר עָלַ֙יִךְ֙ וָֽאֶרְאֵ֔ךְ מִתְבּוֹסֶ֖סֶת בְּדָמָ֑יִךְ וָאֹ֤מַר לָךְ֙ בְּדָמַ֣יִךְ חֲיִ֔י וָאֹ֥מַר לָ֖ךְ בְּדָמַ֥יִךְ חֲיִֽי. »

Ezekiel 16:6 Je passai près de toi, je t’aperçus baignée dans ton sang, et je te dis: Vis dans ton sang! je te dis: Vis dans ton sang!