Cette année, la traditionnelle attaque de piratage « iranienne » contre des sites Internet israéliens à l’occasion de la journée d’Al-Qods a été jouée non pas tant par des iraniens que par de grands groupes de hackers liés au gouvernement russe.
Anonymous Sudan, qui a revendiqué l’attaque contre des banques israéliennes, et le deuxième grand groupe, Mysterious Team Bangladesh, n’ont rien à voir avec le Soudan et le Bangladesh – ce sont des pirates informatiques russes soutenus par le gouvernement russe. Cette conclusion a été tirée par les analystes de trois sociétés spécialisées dans le domaine de la cybersécurité (Check Point, Clearsky et Auren), selon le correspondant de Ynet? Rafael Kahan.
Le siège national de la cybersécurité du bureau du Premier ministre a assuré au public que le piratage du 7 avril, qui visait des dizaines de sites Web de banques, d’universités, d’hôpitaux et de ministères israéliens, était inoffensif et n’a pas causé de dommages importants : pas de vol de données, pas de dommages matériels, dans la plupart des cas, les violations dans l’exploitation des sites ont été de courte durée.
Cependant, comme le souligne le journaliste d’Ynet à partir des propos d’experts non gouvernementaux, l’attaque de pirates informatiques du 7 avril devrait être préoccupante en raison de deux circonstances qui la distinguent des actions précédentes de ce type. Premièrement, il était presque deux fois plus important que l’année dernière, et deuxièmement, pour la première fois, la Russie y a participé ouvertement, et elle dispose de cyber-armes beaucoup plus puissantes que les pirates des pays musulmans.
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