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Un citoyen koweïtien qui s’est identifié comme Waleed Al-Mutairi a enregistré une courte vidéo le montrant s’approchant de l’endroit où les Israéliens attendaient d’atterrir. D’un pas décisif, il s’est approché d’une Israélienne avec trois jeunes enfants et s’est mis à crier des slogans pro-palestiniens. Les enfants, qui jouaient et sautaient joyeusement, ont eu peur et se sont assis à côté de leur mère.

« Palestine libre! C’est un pays pour le peuple palestinien ! Dieu vous a donné une chance d’être bon, mais vous avez mal agi. Ce n’est pas votre pays », a crié la femme koweïtienne, qui n’a sagement pas répondu aux agressions verbales.

Al-Mutairi a mis la vidéo en ligne et, en quelques jours, elle a été visionnée par plus de 8 millions de personnes, principalement dans le monde arabe. Près de 7 000 ont mis des « j’aime ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Mais il y avait aussi des critiques acerbes : certains ont réprimandé l’auteur de la vidéo pour avoir effrayé les petits enfants avec son cri. Parmi ceux qui ont défendu la femme se trouvaient plusieurs résidents des Emirats. « J’espère que cette femme et ces enfants savent que tous les Arabes ne sont pas aussi extrémistes et sauvages que ce Koweïtien », a écrit l’Emirati.

« J’espère que vous ne visiterez les Emirats que dans vos rêves », a répondu un autre.

Sur Twitter, une véritable bataille s’est engagée entre les Emiratis favorables à la normalisation avec Israël, avec ses opposants du Koweït. L’un des Émirats a même demandé qu’Al-Mutairi soit traduit en justice pour atteinte à l’ordre public : « Les Israéliens sont tout aussi protégés par la loi que les citoyens d’autres États. Il devrait être interdit d’entrer aux Émirats arabes unis. Le ministère de l’Intérieur à Dubaï a répondu à cette remarque et a déclaré qu’il examinait la question.

« Un Koweïtien avec un anglais amusant a crié après les touristes israéliens à Dubaï et a fièrement tweeté son acte infantile. Les autorités des Émirats n’entendent pas, à juste titre, tolérer cela », écrit un journaliste du Caire.