280 économistes, dont de hauts responsables de la Banque d’Israël et d’anciens employés du ministère des Finances, ont envoyé une lettre ouverte au gouvernement. Le financement sans précédent du secteur ultra-orthodoxe, selon les experts, conduit Israël à réduire le niveau de vie au niveau des pays du tiers monde.
Selon des auteurs, dont Avi Ben-Basat, ancien PDG du département du Trésor, Nadine Trachtenberg, ancienne sous-gouverneure de la Banque d’Israël, le professeur Udi Nisan, ancien chef du département du budget du département du Trésor, et d’autres économistes chevronnés, une telle injection de les fonds versés au secteur ultra-orthodoxe dans le cadre des accords de coalition « causeront des dommages importants et à long terme à l’économie israélienne et à son avenir ».
Selon les experts, une augmentation sans précédent du financement des écoles ultra-orthodoxes qui n’étudient pas l’enseignement général, un soutien financier accru aux Avrekhs et l’émission de bons d’alimentation par des canaux extérieurs au système de sécurité sociale ordinaire causeront de grands dommages – principalement à la secteur religieux lui-même.
« De telles mesures priveront les enfants de la possibilité d’acquérir les compétences de base nécessaires à leur intégration sur le marché du travail, réduiront l’incitation des diplômés des écoles ultra-orthodoxes à s’intégrer sur ce marché et augmenteront la pauvreté parmi la population ultra-orthodoxe », disait la lettre. Les auteurs ont également souligné que, selon le Bureau central israélien des statistiques, près d’un quart des enfants d’âge préscolaire sont dans des familles ultra-orthodoxes, et ce chiffre devrait doubler d’ici 2050.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :