Voici une information importante pour le bureau du premier ministre : le piment fort contient une substance appelée capsaïcine qui provoque, entre autres, un soulèvement et une bonne sensation. On dit que les gens qui aiment le piquant sont aventureux et aiment repousser les limites.
Cela pourrait expliquer ce qui s’est passé au gouvernement la semaine dernière. Mardi dernier, tout était déjà convenu : Netanyahu, Deri, Smotrich et Ben Gvir ont décidé de voter pour un représentant de la coalition et un représentant de l’opposition. Plusieurs plateaux de pizza ont été commandés à cette réunion à la Knesset dont un plateau au piment.
Soudain, le matin après cette pizza épicée, tout a changé – Smotrich a informé que son parti voulait deux représentants pour la coalition, Tali Gottlieb a tenu bon, et le reste appartient à l’histoire.
Le visage du gouvernement est tourné vers l’avenir, et nous pouvons déjà détailler quelques principales appréciations :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
1. L’adversaire de Levin ne démissionnera pas. Il n’a pas une telle intention. Il a parlé ces deux dernières semaines de désespoir, de « je n’ai rien à faire au ministère de la Justice si la réforme est morte », mais Levin n’a pas l’intention de démissionner. Et la vérité est qu’il n’a rien pour cela, il jouit des avantages d’être proche du Premier ministre et en même temps bénéficie de vagues de sympathie en tant que personne qui tient la ligne belliciste exigeant une réforme. Il n’a aucune raison de renoncer à cette position de force, alors que la bataille de la succession est proche.
2. Le gouvernement ne s’effondrera pas. Certes, ils pensaient que ce serait beaucoup plus facile : un gouvernement homogène, « de plein droit », mais c’est difficile. La direction de la coalition est divisée en deux camps, les pragmatiques avec Netanyahu, Deri et Dermer contre les dogmatiques avec Ben Gvir, Smotrich et Levin. Il y a pas mal de désaccords, mais aucun d’entre eux n’a où aller. Il n’y a rien de bon qui les attend lors d’une autre élection.
3. « Les électeurs sont déçu ? . Peut-être que dans les groupes WhatsApp du Likud et un peu sur Twitter, sont en colère contre Netanyahu, mais c’est tout. Cela n’a aucun sens. Depuis des années on entend de temps en temps parler d’ « électeur déçue » : tantôt à cause des tirs sur des dunes vides, tantôt quand ils décident d’un cessez-le-feu et tantôt quand ils vont à l’unité avec Gantz. L’électeur est en colère mais ça va passer. Il a encore trois ans et demi pour l’oublier.
Maintenant, le visage de Netanyahu est tourné vers l’avant. A l’ordre du jour, les relations avec les USA, un autre accord de paix, la lutte contre l’Iran… La visite du président Herzog à Washington ouvre aussi la porte à une rencontre avec Netanyahou, espérons qu’aucun piment ne l’arrêtera en route.
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