Un jeune arabe de 17 ans a été abattu mardi dernier en France par un policier alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle de routine de documents dans la banlieue parisienne. La mort du garçon a déclenché d’énormes émeutes à travers le pays, des milliers de personnes sont venues protester lors de manifestations qui sont devenues incontrôlables. Des voitures ont été incendiées, des policiers ont été blessés et des dizaines ont été arrêtés. Entre autres, toutes les voitures de police ont été incendiées dans l’une des banlieues parisiennes. De nombreux magasins cashers à Sarcelles ont été la cible des émeutes…
Le porte-parole du gouvernement français, Olivier Veran, a déclaré que les actes de violence de la nuit dernière « n’étaient pas destinés à panser des blessures ou à rendre justice, mais sont des attaques contre la république ».
La mère du jeune homme qui a été tué par le policier a appelé à une marche de protestation aujourd’hui. Les forces de sécurité intérieure se préparent à une nouvelle escalade autour de cet incident.
Le quotidien « Le Monde » fait état d’une augmentation constante des décès causés par des tirs de la police en France depuis l’adoption d’une loi en 2017 élargissant les pouvoirs des policiers à tirer. L’année dernière, un nombre record de 13 décès ont été enregistrés par des policiers lors d’interpellations de véhicules pour des inspections. La plupart des victimes des fusillades policières sont africaines ou arabes. Le jeune conducteur qui a été tué hier est d’origine algérienne.