Hier après-midi, des milliers de personnes ont manifesté devant l’ambassade de France à Niamey, la capitale du Niger. Les personnes rassemblées ont exprimé leur soutien aux militaires, qui ont renversé le président et pris le pouvoir. Plusieurs manifestants ont apporté avec eux des drapeaux russes et ont scandé : « A bas la France ! Vive la Russie ! » Après un certain temps, ils sont allés prendre d’assaut l’ambassade.
Les manifestants ont arraché une pancarte sur laquelle était écrit « Ambassade de France au Niger » et ont mis à sa place des drapeaux russe et nigérien. Les militaires arrivés à l’ambassade se sont joints aux cris de « Vive la Russie ! », « Vive l’armée nigériane ! », « A bas la France ! »
Cependant, lorsque la situation s’est aggravée et que les manifestants ont commencé à prendre d’assaut l’ambassade, ils ont été dispersés à coups de gaz lacrymogène.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Comme on l’a appris, il ne s’agissait pas d’une action populaire spontanée : samedi soir, le conseil militaire a publié une déclaration à la radio et à la télévision dans laquelle il appelait les habitants de la capitale à descendre dans la rue pour protester contre le congrès de la CEDEAO et en appui au nouveau « leadership » du pays.
Une réunion des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), composée de 15 pays, et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, composée de 8 membres, est prévue au Nigeria, à laquelle le Niger peut simplement être isolé du système bancaire, des marchés régionaux et financiers, ainsi que des frontières proches des Nigérians.
Après l’incident à l’ambassade, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne tolérerait aucun empiètement sur la France et ses intérêts au Niger et répondrait « immédiatement et durement ».
« Quiconque attaque des citoyens français, des soldats, des diplomates ou l’ambassade de France verra une réponse française immédiate et sévère », a-t-il déclaré, soulignant que la France soutenait toutes les initiatives régionales visant à « rétablir l’ordre constitutionnel et à ramener le président élu Mohamed au pouvoir ».
Le coup d’État militaire au Niger a été largement condamné tant par les pays africains que par les États-Unis, la France et l’Union européenne, qui ont décidé de mettre fin au soutien financier au Niger et à toute coopération en matière de sécurité. L’Union africaine a exigé que l’armée nigérienne « regagne ses casernes et rétablisse l’autorité constitutionnelle » dans les 15 jours ».
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