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Des dizaines de personnes ont été blessées et les vitrines de cafés, de magasins et d’arrêts de bus ont été vandalisées lors d’un pogrom perpétré par des réfugiés érythréens dans le sud de Tel-Aviv. Dans la matinée, des centaines d’Érythréens ont commencé à affluer vers la rue Yad Harutsim (située entre les rues A-Masger et Derech Begin), où devait avoir lieu une réunion des partisans du régime érythréen.

La police a érigé des barrières, mais une foule de réfugiés les ont démolies et se sont battues avec les forces de l’ordre. Des pierres ont été lancées et la police a utilisé des moyens pour disperser les manifestations. Les opposants au régime ont atteint le bâtiment où s’étaient rassemblés leurs opposants politiques et y ont perpétré un pogrom. De nombreux commerces, cafés, arrêts de bus, policiers et véhicules privés ont été endommagés. Cette partie du sud de Tel Aviv, au nord du quartier de Neve Sheanan, était ce shsbath un champs de bataille.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Vers 17 heures, la police a déclaré avoir « rétabli le contrôle » dans le sud de Tel-Aviv. Selon Kan, le nombre de blessés lors des affrontements a dépassé 170 et des dizaines de blessés ont été admis dans les hôpitaux Ichilov et Wolfson.

De nombreuses victimes ont été hospitalisées pour blessures par balle, dont 18 dans un état grave. Les hôpitaux Ichilov et Wolfson ont annoncé des campagnes urgentes de collecte de sang : les points de don ont ouvert à 17h30 et le resteront jusqu’à 22h30.

49 policiers ont été légèrement blessés et 39 manifestants ont été arrêtés. La police continue de rechercher et d’arrêter des suspects de violence et de vandalisme.

Les habitants du quartier de Neve Sheanan ont passé la journée de shabath assiégés. Le bureau du maire leur a recommandé de s’enfermer dans leurs appartements et de ne pas quitter leur domicile, et aux autres de ne pas venir dans le quartier.

Le chef de la police Kobi Shabtai a déclaré à Kan que la police n’avait pas rencontré de telles situations depuis octobre 2000. Shabtai a déploré que la police doive désormais se préparer simultanément à accomplir deux tâches opérationnelles complexes : empêcher la reprise des troubles à Neve Sheanan et en même temps « travailler » avec la protestation contre la « réforme juridique » dans la rue Kaplan ».

Selon le chef de la police, les forces de l’ordre « prévenaient » les troubles d’aujourd’hui en procédant à des arrestations préventives des « incitateurs ». Shabtai n’a pas expliqué pourquoi la police n’avait pas interdit à l’ambassade érythréenne d’organiser l’événement, malgré de nombreux avertissements et l’expérience d’autres pays.

Dans la section en langue hébraïque des réseaux sociaux, on parle de la « crise des migrants » dans le sud de Tel Aviv ; les partisans du gouvernement en imputent la Haute Cour, qui a interdit la détention indéfinie des « immigrants illégaux » dans les camps ; les opposants accusent le Premier ministre Netanyahu, qui en 2018 avait peur d’accepter la proposition de l’ONU et de retirer d’Israël la plupart des réfugiés africains en échange de l’octroi d’un statut aux autres.