Au Niger, le délai d’un mois que les putschistes avaient fixé pour que la France retire son contingent militaire du pays est expiré. Depuis le troisième jour, des manifestations citoyennes ont lieu dans la capitale Niamey, exigeant le départ des militaires français du pays. La police et l’armée sont armées et en alerte.
Des dizaines de milliers de Nigérians manifestent depuis le troisième jour, exigeant le retrait des troupes françaises avec des slogans : « A bas la France ! France, va-t-en ! Le régime militaire du Niger a lancé vendredi une nouvelle attaque contre la France, accusant les Français d' »ingérence flagrante dans les affaires intérieures du pays » et de soutenir le président déchu Mohamed Bazoum.
Après le discours de vendredi, des manifestations massives ont commencé à un rond-point proche d’une base militaire nigériane où sont stationnés des soldats français. L’armée et la police nigériennes continuent d’accroître leur présence autour de la base militaire : elles ont reçu l’ordre de surveiller tout mouvement des troupes françaises, elles ont également reçu des armes et ont reçu l’ordre d’être en état d’alerte.
Hier, le Conseil militaire a annoncé l’annulation d’un certain nombre d’accords militaires conclus avec la France par le gouvernement Bazoum, notamment concernant le déploiement d’un bataillon français de 1 500 soldats pour participer à la lutte contre le terrorisme et les groupes extrémistes.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :