La guerre des épées de fer arrive à son dixième jour : L’état-major est conscient du fait que la fenêtre de légitimité se rétrécit – c’est-à-dire le soutien international à une opération majeure à Gaza – mais l’establishment de la sécurité est déterminé à vaincre, à commencer par le ministre Yoav Galant, en passant par le chef d’état-major Herzi Halevi, continuant ave la tête du Shin Bet Ronan Bar et jusqu’aux généraux de l’état-major.
Pour que Tsahal réussisse à manœuvrer dans la bande de Gaza et pour réaliser les objectifs formulés par le Cabinet de Guerre, il est nécessaire que plusieurs conditions soient remplies, dont la plupart ne peuvent être précisées afin de maintenir l’élément de surprise. L’une de ces conditions est la prévention de dommages collatéraux concernant les 199 otages détenus par le Hamas ( il peut en avoir plus).
On peut également supposer que Hassan Nasrallah voit les destructions causées la semaine dernière à Gaza et les souffrances de ses habitants, et comme il a appris de la Seconde Guerre du Liban, il comprend que la destruction du quartier Da’ha à Beyrouth en 2006 c’est peut-être juste une petite part de ce qui va lui arriver maintenant. À préciser : tout cela ne signifie pas qu’il existe une certitude absolue que le Hezbollah n’interviendra pas lorsque Tsahal entrera à Gaza, mais il semble que la menace d’une intervention venant du nord ait diminué ces derniers jours.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :