Des câlins aux familles des soldats
La première tâche est de serrer dans ses bras la famille restée sur place alors que nous sommes mobilisés depuis près de 80 jours et que notre retour à la normale n’est toujours pas en vue.
Au cours du premier mois de la guerre, tout Israël était un front, au cours du deuxième mois, la routine a commencé à revenir lentement, et maintenant le pays est en pleine routine – et c’est une bonne chose. Les cafés sont pleins, les clients sont revenus dans les magasins et c’est super, c’est comme ça qu’on vainc le terrorisme. Mais le conjoint du réserviste s’est retrouvé seul, avec toutes les tâches quotidiennes de la maison et du travail. Il peut s’agir de votre voisine, de votre sœur ou de votre collègue.
La deuxième tâche est la sauvegarde au travail. C’est vrai que personne ne peut licencier un réserviste à son retour de la guerre, c’est la loi et c’est bien beau, mais ce n’est vraiment pas suffisant. Les réservistes du front ont complètement arrêté leur vie. Ils risquent leur vie même dans ces moments-là pour le peuple d’Israël, et la dernière chose qu’ils méritent est de recevoir une demi-réprimande de la part du patron pour le fait que les autres gars ont déjà été libérés des réserves et sont retournés au travail – et seul toi, le connard, reste au front. Ce n’est pas légitime.
Et encore une chose de notre part au cher employeur : nous comprenons que l’entreprise doit continuer à fonctionner, et vous avez apporté un remplaçant à la réserve. Mais promettez-lui que ce ne sera pas à ses dépens, dites-lui que c’est un héros et que son travail est réservé pour le jour de son retour.
Nous sommes tous là, épaule contre épaule
Et une dernière tâche, simple mais non moins importante : à Beit Hanon et Khan Yunis, à la frontière du Liban et à Yosh, nous luttons ensemble, côte à côte. C’est là toute la grande et belle diversité que nous avons dans la société israélienne. Le 7 octobre, nous nous sommes tous rappelés que nous étions une nation, une famille. Au moment de vérité, toutes les différences oppressives se sont évaporées. Nous nous sommes unis et avons sauté ensemble dans la bataille pour défendre notre pays.
Au nom de nous tous, merci.
Le discours sur les réseaux sociaux touche à l’esprit, à la résilience civique et à l’adhésion à notre cause. Restons ensemble et unis jusqu’à la fin de la guerre !