L’Égypte a pris l’initiative de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza et a présenté un plan en trois phases à la délégation de l’organisation terroriste lors des négociations au Caire.
C’est ce qu’a rapporté hier le journal saoudien Al-Sharq, citant des sources proches des négociations avec le Hamas en Égypte. Une délégation du Hamas conduite par Ismail Haniyeh est revenue hier du Caire à Doha après 4 jours de négociations et a apporté avec elle le plan égyptien visant à en familiariser le Politburo de l’organisation.
Selon Al-Sharq, les Égyptiens proposent dans un premier temps d’établir un cessez-le-feu de deux semaines (qui peut être prolongé de 2 à 3 semaines supplémentaires), au cours duquel le Hamas libérera 40 otages – des femmes, des enfants de moins de 18 ans et hommes âgés.
En réponse, Israël libérera 120 prisonniers des mêmes catégories. « A ce moment-là, les hostilités cesseront, les chars se retireront et la bande de Gaza sera intensivement approvisionnée en nourriture, en médicaments et en carburant (ce qui est toujours en cours – ndlr) », écrit le journal.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dans la deuxième étape, les Palestiniens mèneront un « dialogue national » avec le soutien de l’Égypte et formeront un « gouvernement de technocrates » qui dirigera la reconstruction de Gaza, distribuera l’aide humanitaire et lancera le processus de préparation des élections parlementaires et présidentielles dans tous les territoires palestiniens.
Dans la troisième étape finale, Israël et les organisations terroristes de la bande de Gaza procéderont à un échange complet des otages restants (appelés « soldats israéliens », mais dont la plupart sont des civils de plus de 18 ans). Israël, à son tour, libérera tous les prisonniers palestiniens de prison, y compris les bandits ayant du sang israélien sur les mains, capturés après le 7 octobre.
Auparavant, le Hamas avait refusé de discuter des conditions de libération des otages jusqu’à la cessation complète des hostilités et le retrait de Tsahal de la bande de Gaza.
Il est difficile d’imaginer que la société israélienne puisse accepter de telles conditions de libération des otages, qui ne garantissent en aucun cas la privation du pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza et la destruction de sa structure militaire.
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