Deux des moshavim qui reviendront en premier se trouvent dans le Conseil régional de la côte d’Ashkelon et trois autres à Shaar HaNéguev.
L’armée israélienne admet qu’après le 7 octobre, il n’est pas possible d’assurer aux habitants que le risque sécuritaire n’existe pas, mais elle souligne que la menace de raids et d’infiltrations a considérablement diminué. La menace des roquettes n’a pas non plus disparu, mais le grand changement, explique Tsahal, est la liberté d’action de Tsahal dans la bande de Gaza et le changement dans le concept de défense est en train de prendre forme. L’armée israélienne déclare que l’armée maintiendra beaucoup plus de forces à la frontière de la bande de Gaza et qu’elle continuera à mener des actions et des attaques proactives à l’intérieur de la bande de Gaza.
En outre, Tsahal a élaboré un plan concernant la sécurité des localités et les a réparties en fonction de la distance de la bande de Gaza et de leurs besoins en matière de sécurité. Chaque moshavim, kiboutzim ou ville recevra une enveloppe de protection adaptée. L’armée déclare que les escouades en attente deviendront les « forces en attente », et elles augmenteront considérablement, passant de 8 membres de l’escouade en attente à 18 et même plus dans certaines localités.
Dans l’armée, on parle d’une armurerie dans chaque localité, d’un coffre-fort pour les armes pour chaque membre de l’escouade en attente, une barrière inductive, des caméras, etc. Ces éléments de défense seront également partagés par les membres de l’escouade en attente en Judée-Samarie et sur la ligne de conflit.
Dans le même temps, Tsahal est conscient que le système éducatif ne fonctionnera pas à nouveau dans le sud avant la fin février et que sans école et gan , il n’y aura pas de retour des habitants et de leurs enfants dans leurs foyers, sans oublier le retour des transports publics et des services médicaux vers le sud. De plus, les résidents qui rentreront chez eux recevront une subvention pour rentrer chez eux (200 shekels par adulte et 100 shekels par enfant par jour et pour unne durée maximale de 2 mois).

Dans le même temps, le Département de Reconstruction du Ministère de la Défense a réalisé une cartographie de toutes les localités situées à une distance de 0 à 4 km de la bande de Gaza, où les kiboutzim ont été détruits lors de l’attaque surprise, ces derniers recevront une réponse provisoire de six mois, voire un an, jusqu’à ce que leurs maisons soient rénovées.
