L’ancien chef de la division des opérations, le général de division (à la retraite) Israel Ziv, a été interviewé par Radio 103FM et a commenté l’activité de Tsahal dans de nombreux domaines.

Dans la vidéo : le début de la mise à jour par le porte-parole de Tsahal, le lieutenant-colonel Daniel Hagari. 07.01.24 reportage

Iron Swords Wrath , le 94ème jour : Les tirs vers la frontière nord s’intensifient, et d’autre part, les manœuvres terrestres progressent dans la bande de Gaza. L’ancien chef de la Division des opérations, le général (à la retraite) Israel Ziv, a été interviewé ce matin (lundi) par Anat Davidov et Udi Segal sur Radio 103FM, et a commenté les activités dans les nombreuses régions.

« Nous sommes en fait un peu coincés dans une situation d’absence de décision », a admis Ziv. « Au sud également, cela affecte assez notre capacité à produire une concentration d’effort au nord, parce que nous les séparons, mais ces deux choses sont liées en termes de concentration d’effort. Il faut dire que si nous n’atteignons pas une réussite assez décisive à Gaza dans les prochaines semaines, nous aurons encore beaucoup de mal à entreprendre une démarche significative dans le nord afin de changer la réalité aux frontières. Nous ne parlons pas d’éliminer le Hezbollah mais de changer la réalité sur la barrière. »

Il a en outre affirmé que « les réalisations dans la bande de Gaza ont été linéaires, donc à ce stade, dans le nord de la bande de Gaza, Tsahal se trouve dans un endroit où elle peut passer de la guerre à un type de sécurité permanente, elle n’a pas besoin de grandes concentrations d’efforts et il lui faut encore s’engager dans la phase de démobilisation, de défense frontale en fait. Nous y sommes un peu présents puisque nous entretenons Jenine. Dans la région de Khan Yunis, dans la zone des camps, nous sommes encore avant la décision de la campagne là-bas. Il faut toujours placer en priorité la question des otages au-dessus de tout, et il y a les choses militaires qui nécessitent cette phase de démobilisation. »

L’armée a démantelé le cadre fonctionnel, régimentaire, divisionnaire, il n’existe pas là-bas. Mais le dernier Hamasnik est toujours en vie, et c’est lui qui détient la même arme et qui fait qu’il nous est difficile de dire que nous avons complètement éliminé la menace », a-t-il souligné. « C’est ce dont a parlé le chef d’état-major, que nous avons besoin d’un temps supplémentaire, mais le rythme que nous gérons est lent, il n’est pas rapide. D’un autre côté, il rencontre aussi les mêmes limitations et difficultés qui nécessitent plus de temps. Ce n’est pas pour rien que nous avons donné des exemples de guerres américaines, qui durent toutes de longs mois dans des conditions beaucoup moins compliquées. »

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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