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Israël estime ce matin (jeudi) que les affirmations du Qatar hier suite aux critiques du Premier ministre Netanyahu n’ont pas affecté les chances d’un accord d’otages.

Les Gazaouis fuient Khan Yunis et le nord de la bande de Gaza après avoir tenté de revenir contre les ordres de Tsahal // Arab Networks

Une source politique a déclaré à « Israel Today » que, selon elle, l’échange n’avait aucun effet sur l’accord, tandis que l’obstacle à cet accord était la demande du Hamas, qui a été transférée à Israël de rester le dirigeant de Gaza le lendemain de guerre, avec la garantie qu’Israël ne nuira pas au pouvoir du Hamas.

Ligne rouge

Malgré l’offre généreuse d’Israël qui a été présentée aux médiateurs il y a 15 jours, la direction du Hamas continue de renforcer ses exigences pour impliquer la fin de la guerre dans un autre accord.

En Israël, en revanche, on continue de dire qu’il s’agit d’une ligne rouge. Les responsables proches des négociations ont déclaré qu’ils seraient prêts à recevoir de vagues messages sur la question de la fin de la guerre si cela devait conduire à un accord, mais qu’ils n’accepteraient pas un accord final sur la question.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir : « Les publications selon lesquelles le Hamas promeut un accord de cessez-le-feu via le Qatar et la libération des personnes enlevées sous condition de garanties qu’il restera au pouvoir sont scandaleuses et inquiétantes. Un terrible massacre d’innocents et de graves crimes contre l’humanité s’est déroulé ce 7 octobre, il n’a pas le droit d’exister ne serait-ce qu’un instant de plus. Chaque accord qui lui donnerait la légitimité pour rester en vie et gouverner la bande de Gaza est la preuve que nous n’avons rien appris du 7 octobre. L’accord que nous devrions avoir avec le Hamas est d’éliminer et de saper leur pouvoir pour toujours. »

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Les critiques qataries rejoignent les critiques sévères que le Premier ministre a reçues la semaine dernière après l’approbation du transfert de médicaments destiné aux otages détenus par le Hamas.