Israël a déclassifié plus de 30 documents gouvernementaux et militaires afin de repousser la requête sud-africaine auprès du Tribunal de La Haye, rapporte le New York Times.

Manifestation des familles kidnappées devant le tribunal de La Haye, il y a deux semaines Nétanël Bandel

Ces documents sont censés prouver aux juges qu’Israël ne commet pas de génocide dans la bande de Gaza, comme le prétend le pétitionnaire, mais qu’au contraire, il fait tous ses efforts pour réduire le nombre de victimes palestiniennes à Gaza.

Parmi les documents soumis au tribunal figurent des résumés des discussions du cabinet de fin octobre, dans lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ordonné la fourniture d’aide, de carburant et d’eau à Gaza, et a également demandé au gouvernement d’examiner comment des « facteurs externes » pourraient établir des hôpitaux de campagne pour soigner les Gazaouis, ainsi que la possibilité d’amarrer un hôpital flottant au large des côtes de la bande de Gaza.

La majeure partie de la pétition est basée sur des déclarations incendiaires et incitatives de la part de ministres du gouvernement israélien. Une partie de la ligne de défense d’Israël consiste à prouver que c’est ce que disent les politiciens : ce qui compte, ce sont les instructions et les ordres donnés sur le terrain. La décision du tribunal est attendue demain (vendredi).

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Selon les Palestiniens, plus de 25 000 habitants de Gaza ont été tués depuis qu’Israël a commencé ses attaques en réponse au massacre monstrueux commis par le Hamas le 7 octobre. Environ deux millions de personnes ont quitté leur foyer.

La Convention des Nations Unies contre le génocide (1948) stipule que le génocide est le meurtre de membres d’un groupe ethnique, national ou religieux particulier, mais dans l’intention de détruire ce groupe.