Après les États-Unis et le Canada , la Grande-Bretagne, l’Australie et la Finlande ont également annoncé qu’elles gèleraient temporairement le financement supplémentaire de l’UNRWA pendant qu’Israël enquête sur les allégations contre l’organisation. Toutefois, trois autres donateurs majeurs, la France, l’Allemagne et l’UE, n’ont pas suivi l’exemple américain, se limitant à exprimer leur inquiétude face à ces allégations. L’Irlande a clairement annoncé qu’elle n’avait pas l’intention de suspendre les « travaux essentiels ».
Israël a fourni aux alliés des preuves de l’implication de 12 employés de l’UNRWA dans la planification de l’attaque du 7 octobre et même de leur participation directe au massacre d’Israéliens. Le siège de l’ONU a qualifié ces accusations d’« horribles et très graves », rapporte le New York Times .
Le chef de l’UNRWA, Felippe Lazzarini, a déclaré vendredi que tous les employés accusés seraient suspendus de leur travail et que chacun d’entre eux serait tenu pénalement responsable de son implication dans le terrorisme.
À Gaza, l’UNRWA emploie environ 13 000 personnes, dont la grande majorité sont des Palestiniens locaux.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Les États-Unis sont le plus grand donateur de l’UNRWA. En 2022, les Américains ont donné 340 millions de dollars à l’agence travaillant avec les réfugiés palestiniens ; la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Finlande ont donné collectivement 66 millions de dollars. Depuis le début de la guerre, les donateurs occidentaux ont augmenté leurs subventions à l’UNRWA, cette organisation étant quasiment le seul canal d’aide humanitaire à la population de Gaza.
Israël mène depuis longtemps une campagne pour éliminer l’UNRWA, l’agence des Nations Unies créée pour fournir une assistance sociale aux réfugiés palestiniens. La population de Gaza est composée à 80 % de descendants de réfugiés, l’UNRWA construit pour eux des écoles et des hôpitaux et leur fournit une aide alimentaire. Le service de presse de Tsahal a publié à plusieurs reprises des photos d’armes trouvées à Gaza dans des sacs portant le logo de l’UNRWA, mais ces documents n’ont pas convaincu la communauté mondiale de la validité de l’accusation portée contre l’UNRWA de « soutien au terrorisme ». Cette fois, Israël a soumis des accusations plus convaincantes à l’ONU, basées sur le témoignage de terroristes capturés : 12 participants au massacre du 7 octobre ont admis avoir travaillé pour l’UNRWA.
Des informations plus détaillées sur les terroristes faisant partie du personnel de l’UNRWA n’ont pas encore été rendues publiques.
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