Après l’annonce d’une tentative de contourner le Hamas, l’organisation « Marche des mères » a affirmé que la solution n’était pas satisfaisante.
« L’État d’Israël devrait contacter officiellement 17 000 organisations humanitaires du monde entier pour voir qui est intéressé à gérer la crise humanitaire à Gaza. Il existe des milliers d’organisations organisées et possédant une vaste expérience dans la gestion des crises humanitaires mondiales avec des millions de personnes déplacées et des réfugiés. Je suis convaincu que bon nombre d’entre eux savaient comment faire leur travail sans mettre en danger les soldats de Tsahal ».
« Celui qui contrôle la farine à Gaza contrôle la bande de Gaza »
Et il y a ceux qui saluent également la décision. Dans une conversation avec Israel Hayom, la ministre Orit Struck a déclaré que « depuis de nombreuses semaines, je soulève cette question à chaque réunion du cabinet. Nous devons organiser l’événement humanitaire à Gaza, entre autres, parce qu’il nous apporte des informations. Celui qui les distribue également reçoit. La manière de ramener les personnes enlevées, entre autres choses, c’est aussi de prendre l’humanitaire entre nos mains et ainsi recevoir des informations, c’est une formule de une coopération. Le gouvernement civil est en position de force vis-à-vis de la population.
Le député Dan Elioz a également salué la décision. « Quiconque contrôle la farine à Gaza contrôle la bande de Gaza. Le Hamas ou les organisations qui lui sont liées, comme l’UNRAW, ne doivent pas être autorisés à distribuer de l’aide humanitaire et ainsi à se réhabiliter. Le but de la guerre est de démanteler le régime du Hamas, tant militairement que civilement. La distribution de l’aide humanitaire par le Hamas ou l’UNRAW fait exactement le contraire. Je suis heureux de voir que notre opinion est entendue et j’espère qu’elle sera également acceptée.
Comme mentionné, « Israel Hayom » a appris que l’armée élabore ces jours-ci un plan qui tentera d’empêcher l’aide humanitaire d’arriver au Hamas, ceci conformément à la directive de l’échelon politique. Selon le plan actuellement à l’étude, ce sont l’armée et les organismes internationaux qui seront contraints de distribuer l’aide directement aux citoyens de Gaza.
