Les terribles événements du 7 octobre et la guerre à Gaza ne sont pas devenus des catalyseurs de fuite du pays, comme on appelle en Israël le départ des citoyens depuis longtemps à l’étranger.
Selon une récente enquête menée par des sociologues du Centre académique Rupin pour l’immigration et l’intégration sociale, la proportion d’Israéliens souhaitant quitter le pays est restée inchangée depuis la tragédie d’octobre : 18 % des personnes interrogées ont déclaré envisager de partir. C’est exactement la même chose qu’avant la guerre.
Dans le même temps, paradoxalement, le nombre de citoyens arabes prêts à quitter leur pays a fortement augmenté. La part de ces personnes a doublé, passant de 7 % à 14 %.
Dans le même temps, les citoyens juifs ont plus de possibilités de s’installer dans un autre pays : 15 % des Juifs possèdent un deuxième passeport, contre seulement 3 % des Arabes.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :