Les terribles événements du 7 octobre et la guerre à Gaza ne sont pas devenus des catalyseurs de fuite du pays, comme on appelle en Israël le départ des citoyens depuis longtemps à l’étranger.

Selon une récente enquête menée par des sociologues du Centre académique Rupin pour l’immigration et l’intégration sociale, la proportion d’Israéliens souhaitant quitter le pays est restée inchangée depuis la tragédie d’octobre : 18 % des personnes interrogées ont déclaré envisager de partir. C’est exactement la même chose qu’avant la guerre.

Dans le même temps, paradoxalement, le nombre de citoyens arabes prêts à quitter leur pays a fortement augmenté. La part de ces personnes a doublé, passant de 7 % à 14 %.

Dans le même temps, les citoyens juifs ont plus de possibilités de s’installer dans un autre pays : 15 % des Juifs possèdent un deuxième passeport, contre seulement 3 % des Arabes.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Mais le fait d’avoir une seconde nationalité n’est pas un facteur significatif dans ces considérations, montre l’étude. Avant le 7 octobre, parmi les Juifs ayant la double nationalité, 29,4 % envisageaient de partir, mais aujourd’hui ils ne sont plus que 26,5 %.

Parmi ceux qui ne possèdent qu’un passeport israélien, encore moins envisagent de partir : 16,4 %.

L’auteur de l’enquête note que même si la plupart des détenteurs d’un deuxième passeport l’ont acquis en cas d’urgence nationale, lorsqu’une telle situation se présentait, ils ne se précipitaient pas à l’aéroport Ben Gourion. Il est clair que le Hamas n’a pas réussi à déstabiliser la société juive en Israël. À en juger par les sondages, cela s’est produit dans une plus grande mesure dans le secteur arabe, qui se sentait menacé par la colere du peuple juif dû à l’attaque ignoble contre le pays.