Le Hamas s’est joint au flot d’avertissements sur les conséquences de l’opération israélienne à Rafah. L’organisation terroriste a déclaré samedi que si l’armée israélienne attaquait Rafah, des dizaines de milliers de civils palestiniens y seraient tués et blessés. Ils ont ajouté qu’ils imputaient la responsabilité du désastre imminent à Rafah « à l’administration américaine, à la communauté internationale et aux occupants israéliens ».
Hier, le bureau du Premier ministre a déclaré que l’armée, sur ordre du chef du gouvernement, préparait un plan pour capturer Rafah dans le but de détruire les quatre bataillons restants du Hamas.
Auparavant, l’administration Biden s’était déclarée opposée à une telle opération sans plan clair pour éviter des pertes civiles. Washington, Bruxelles et l’ONU ont qualifié de « catastrophiques » les conséquences possibles de l’opération de Rafah.
Le Wall Street Journal a rapporté samedi soir que l’Egypte menaçait de geler l’accord de paix avec Israël si Rafah était capturée par l’armée israélienne. Reuters rapporte qu’au cours des deux dernières semaines, l’armée égyptienne a déployé 40 chars et autres véhicules blindés dans le nord de la péninsule du Sinaï pour renforcer la frontière. À la frontière avec la bande de Gaza, ils ont installé des contrôles technologiques afin d’arrêter à temps la fuite de milliers de Palestiniens vers le Sinaï.
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