Israël se retrouve a-t-il dans la même situation concernant les réserves de gaz à Gaza que celle du Liban ? Au début de ce mois, le bureau du procureur américain a envoyé une lettre personnelle au PDG de l’entreprise énergétique italienne ENI, l’avertissant d’une possible violation du droit international.

De quoi s’agit-il ?

Fin octobre, le ministère israélien de l’Energie a accordé une licence d’exploration gazière en Méditerranée à un consortium comprenant ENI, Ratio et une autre société britannique. La lettre affirme que 62 % de la zone G pour laquelle la licence israélienne a été accordée se trouve dans un territoire maritime que les Palestiniens prétendent leur appartenir.

Il s’avère qu’une lettre dans cet esprit a également été envoyée au ministère israélien de l’Énergie par l’organisation arabo-israélienne « Adalah » dont le siège est à Haïfa, dans laquelle il est également affirmé qu’Israël n’a pas le droit d’exploiter ces zones maritimes.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Il convient de noter qu’à ce stade aucun véritable chantier n’est en cours. La société italienne ENI n’a pas répondu. Le ministre italien des Affaires étrangères interrogé à ce sujet (le gouvernement italien détient 32 % de l’entreprise) a répondu de manière générale : « Le tableau est particulièrement complexe, tant au niveau politique que juridique. Les intérêts économiques doivent être conciliés avec les aspirations légitimes. »