Ce dernier jour, Netanyahu a également été interviewé par la chaîne FOX NEWS. Si l’on suit l’analogie qu’il a choisie, la question se pose : après le 11 septembre ou pendant une guerre américaine, un président américain accorderait-il des interviews à des animateurs de télévision uniquement en Israël et pas dans son propre pays ?
Même si l’on prend en compte le concept qui nous restait dans les médias avant le 7 octobre – les animateurs de chaînes qui se jetteront uniquement sur la proie et combattront l’interviewé comme s’il était Marwan Issa, rendront difficile à l’interviewé de terminer une phrase.
Et même si être interviewé par des intervieweurs qui se mobiliseront avec détermination pour apporter leur soutien au Premier ministre n’est pas une solution, il est difficile d’accepter la réalité selon laquelle Netanyahu n’existe à ce jour qu’à travers des conférences de presse au format peu convivial « une question limité à chaque journaliste ».
Le Premier ministre, qui fait face à des pressions internationales et internes déchirantes sur la question des personnes enlevées, il doit s’asseoir devant un intervieweur sérieux, neutre et sans influence politique ou électorale.