La police israélienne a ouvert une enquête concernant des soupçons de fraude avec circonstances aggravantes, un acte susceptible de propager des maladies à la suite d’un incident d’importation d’ovules fécondés de Géorgie atteints d’une maladie génétique, pour un traitement de fécondation in vitro pour des femmes en Israël.
Dans le cadre d’une enquête secrète menée depuis plusieurs mois par l’unité des fraudes du district de Tel Aviv, en coopération avec la Division des renseignements et avec l’aide du ministère de la Santé et du bureau du procureur général, des documents d’enquête ont été accumulés contre deux suspects, membres du personnel médical, travaillant dans le domaine de la fécondation in vitro, qui ont opéré à plusieurs reprises au cours des derniers mois pour l’importation d’ovules fécondés de Géorgie, lorsqu’on a découvert que certains des ovules étaient atteints d’une maladie génétique grave (hémophilie B).
Selon les soupçons, les ovules auraient été extraits de femmes hémophiles en Géorgie et restitués à un certain nombre de femmes en Israël, auprès desquelles l’équipe d’enquête a recueilli des témoignages, après qu’elles aient été blessées par le traitement et le retour des embryons. Dans le même temps, une décision a été prise au ministère de la Santé de ne pas autoriser, à ce stade, la poursuite de l’importation d’œufs et d’œufs fécondés de cette unité.
Le ministère de la Santé a ordonné à tous les responsables des unités de fécondation in vitro en Israël de localiser les femmes pour lesquelles des ovules ont été importés de l’unité en question, afin de les informer du risque et leur permettre de prendre une décision éclairée concernant l’utilisation des œufs.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :