La France est sous le choc de menaces terroristes incessantes. La démission du directeur du lycée de Paris (analogue du « Tikhon » israélien), Maurice Ravel, a provoqué un tollé général. En février, il a réprimandé les élèves qui venaient en classe avec le foulard musulman, en violation de la loi. Après cela, il a reçu des menaces de mort électroniques.
La semaine dernière, l’homme qui dirigeait le lycée depuis 7 ans a décidé de ne pas prendre de risques et a démissionné – un an avant sa retraite. Après l’histoire tragique de l’enseignant Samuel Paty, dont la tête a été coupée par un islamiste, rares sont les établissements scolaires qui prennent de telles menaces à la légère.
La fille à qui il a fait une remarque a ignoré ses paroles, après quoi une confrontation a eu lieu sur des tons plus décisifs. Elle a porté plainte pour violences verbales, ce que ce dernier a catégoriquement démenti.
La question a même été évoquée lors d’un entretien télévisé avec le Premier ministre Gabriel Attal, qui a répondu que l’État poursuivrait l’étudiant en justice pour diffamation.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :