Sur les photos publiées en Iran lors de la visite de hautes délégations du Hamas et du Jihad islamique à Téhéran ces derniers jours, l’homme de l’ombre Saeed Izadi apparaît de manière inhabituelle. Le Dr Yossi Manshroff de l’Institut Mashgav, qui révèle ce détail important, a déclaré à « Israel Today » qu’Izadi opère de manière discrète depuis des années et qu’il est responsable de l’aide militaire de l’Iran aux organisations terroristes palestiniennes.
Selon le Dr Manshroff, « la participation des Yézidis aux pourparlers tenus par les hauts responsables du régime iranien avec les dirigeants palestiniens pourrait renforcer l’impression que ces pourparlers visaient également à coordonner la poursuite des activités terroristes du Hamas et du Jihad islamique à l’ombre de la guerre et de la profondeur des manœuvres terrestres, qui ont apparemment surpris l’Iran, le Hamas et le Jihad islamique, qu’ils ne s’attendaient pas à ce que Tsahal ose le faire. »
La façon dont cette coordination flotte face à la réalité et pas seulement dans les contextes qui se créent ensuite entre le financement et le fonctionnement iraniens et les organisations locales soulève une autre préoccupation juste avant le « Jour de Jérusalem » iranien. Cette visite, comme mentionné, a eu lieu à un moment critique, ce qui la rend particulièrement sensible également avec l’arrivée des négociations sur l’accord sur les otages à un stade critique, dit le Dr Manshroff.
« Dans le même temps, vendredi prochain, l’Iran et ses mandataires célébreront la « Journée mondiale de Jérusalem », instituée par le fondateur du régime islamique Khomeiny pour marquer la volonté de détruire Israël (observée chaque année le dernier vendredi du mois du Ramadan). » Le Dr Manshroff recommande : « Israël devrait faire preuve de vigilance quant à la possibilité de se préparer à une attaque spéciale pour marquer cette journée. » Le même jour, d’ailleurs, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, allié de l’Iran au Liban, devrait donner son avis lors d’un discours et aborder l’escalade de la guerre dans le nord.
Enfin, le Dr Manshroff affirme que « la publication de la photo d’Izadi, l’homme de l’ombre, dans les médias iraniens peut témoigner de la décision de Téhéran d’externaliser et de mettre en avant l’aide militaire globale aux Palestiniens, et sa volonté de s’attribuer le mérite des événements du 7 octobre sans en payer le prix – en soulignant que c’est seulement elle qui a parrainé le Hamas et le Jihad islamique, mais elle ne le savait pas et n’était pas partenaire de l’opération « Bul al-Aqsa ».