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Des informations faisant état d’explosions à Ispahan iranien, dans le sud de la Syrie et à Bagdad ont été publiées vendredi par les agences de presse mondiales vers quatre heures du matin. 

L’Irak n’a pas confirmé par la suite que le bâtiment de Bagdad avait été détruit par une roquette. La Syrie confirme une attaque contre une base dans la province méridionale de Daraa.

Quant à l’Iran lui-même, une heure et demie plus tard, l’agence de presse iranienne a fait état d’une attaque de plusieurs drones contre une installation à Ispahan, selon certains responsables iraniens : « les dégâts ont été minimes ». Un autre responsable iranien a déclaré à Reuters qu’il n’y avait eu aucun dégât et que les explosions avaient été attribuées aux défenses aériennes. 
Cela ressemble à un « échange » : une attaque iranienne dimanche soir a causé des dégâts mineurs à la base aérienne de Nevatim, dans le sud d’Israël.

 

Deux responsables israéliens ont confirmé au New York Times qu’Israël avait attaqué l’Iran. L’armée israélienne a refusé de commenter. Tous les responsables ont parlé sous couvert d’anonymat car ils n’étaient pas autorisés à en discuter publiquement. On sait que le matin, le cabinet de guerre s’est réuni à Kiriya, à Tel-Aviv.

Le Washington Post écrit qu’Israël voulait faire comprendre à l’Iran qu’il pouvait frapper des cibles à l’intérieur du pays, mais que la frappe a été menée de manière à empêcher une escalade. 

Un représentant du Centre national du cyberespace iranien a nié l’existence d’une attaque de missile contre l’Iran. Hussein Daliryan a écrit sur X : « Il n’y a pas eu d’attaque aérienne. Israël a simplement fait une tentative infructueuse et humiliante de lancer des quadricoptères, et ces quadricoptères ont été abattus. »

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin s’est entretenu jeudi avec le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant des « menaces régionales et des actions déstabilisatrices de l’Iran au Moyen-Orient », selon le Pentagone.

La chaîne de télévision publique iranienne IRIB a minimisé les informations faisant état de l’attaque. L’un de ses reporters se tient sur le toit d’un immeuble du centre-ville d’Ispahan. « La ville est saine et sauve, les gens vivent leur vie normale », dit -il .

La télévision d’État iranienne a rapporté que trois drones avaient été détruits au-dessus d’Ispahan.

Le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce a exhorté ses citoyens en Israël à « partir s’il est possible de le faire en toute sécurité ».

Le département a averti que « les attaques militaires pourraient entraîner des fermetures d’espace aérien, des annulations de vols et d’autres perturbations des voyages ».

 

 

Il s’inquiète du fait que l’aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv « pourrait suspendre ses opérations en raison des exigences de sécurité accrues à tout moment et dans un bref délai ».

Un porte-parole de Tsahal a déclaré ce matin qu’il n’y avait pas encore de changement dans les instructions du service logistique. Mais les instructions peuvent changer en raison de la situation opérationnelle.