L’Egypte signale – Israël est sur le point d’agir à Rafah : le chef du Conseil égyptien des Affaires étrangères et ancien ministre des Affaires étrangères en Egypte, Mohammed al-Arabi, a déclaré au journal saoudien « A-Sharq al-Awast » ce matin (dimanche) qu’« Israël a l’intention sérieuse de mener une opération militaire à Rafah ».
Le responsable égyptien a estimé que « l’action à Rafah viendra bientôt ». Il a noté que « l’opération pourrait s’inscrire dans les grandes lignes d’opérations ciblées et non d’un raid tous azimuts ». Al-Arabi a également déclaré que « des pressions sont exercées sur Israël par tous les pays du monde – y compris les États-Unis – concernant la prochaine opération à Rafah » – afin d’éviter de nouvelles morts parmi la population civile.
Concernant les alternatives à l’opération de Rafah, du point de vue du Caire, le responsable égyptien a déclaré : « L’Egypte dispose d’alternatives diplomatiques pour faire pression sur Israël. Il existe quatre niveaux d’action. À commencer par les contacts au niveau bilatéral – où il y a eu des contacts réguliers les contacts entre l’Égypte et Israël depuis le début de la guerre à Gaza. Au deuxième niveau, il y a la pression que l’Égypte augmente sur Israël à travers une mobilisation diplomatique régionale. Au troisième niveau, il y a une mobilisation (effort) internationale contre l’action militaire. Et puis, il y a une escalade diplomatique vers une action au Conseil de sécurité de l’ONU. Les actions égyptiennes seront toutes diplomatiques dans le but de freiner Israël. »
Dans le même temps, le président de la commission des droits de l’homme au parlement égyptien, Tarek Redouan, a déclaré que « l’annonce d’une action israélienne à Rafah a ses objectifs, mais l’action égyptienne sera une mobilisation (un effort) au niveau régional et au niveau international pour faire pression sur la partie israélienne. » Il a averti que « cette action augmentera l’inflammation de la situation dans la région et augmentera les tensions. Il y aura des réactions internationales si Israël va trop loin dans la réalisation de ses objectifs ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
