En France, se déroule à huis clos le procès d’une Française de 34 ans, dont le nom n’a pas été divulgué dans toutes les publications, elle se présente sous le pseudonyme de Sonia M.
Sonia M, originaire de Grenoble, est revenue en France en 2020 depuis la Syrie, où elle vivait avec son mari, Abdel Nasser bin Youssef, surnommé « Abou Muthanna », un djihadiste algérien qui a grandi en France.
En octobre 2020, elle a témoigné devant le tribunal dans l’affaire des attentats terroristes de janvier 2015. Lors de son interrogatoire, elle a confirmé que son mari était l’un des organisateurs de l’attaque contre un supermarché casher à Paris et de l’attaque déjouée contre l’église catholique de Villejuif, planifiée par Sid Ahmed Glam, qui a été condamné pour cela à la prison à vie.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Cette fois, Sonya M. a comparu devant le tribunal non pas en tant que témoin, mais en tant qu’accusé. Elle a été accusée de « génocide » et de « crimes contre l’humanité » en lien avec des crimes contre la communauté yézidie.
La plaignante yézidie de 25 ans qui poursuit le procès avait 16 ans lorsque le mari de Sonia M. l’a achetée comme esclave. Elle a déclaré qu’elle ne pouvait pas boire, manger ou se doucher sans la permission de Sonya M. Elle a également déclaré que Sonya M. avait une arme sur elle.
En outre, une femme yézidie kidnappée en Irak a déclaré qu’Abou Muthanna l’avait violée à deux reprises et que sa femme était au courant.
Lors de l’interrogatoire, Sonya M. a nié avoir commis des abus contre la jeune fille. Selon elle, elle pouvait librement manger, boire et aller aux toilettes sans sa permission. Elle a également nié posséder une arme à feu.
Quant au viol, Sonya M. a confirmé le fait d’un viol, mais a expliqué que son mari ne lui avait pas du tout demandé son avis. « Il m’a dit que c’est un droit que Dieu lui a donné, et que je n’ai pas le droit de le contredire, que c’est un ordre divin », a déclaré l’accusé.
L’avocat de Sonya M. est indigné par la démarche. Selon lui, le tribunal veut tenir la femme responsable des crimes les plus graves parce que la justice n’a pas réussi à appréhender les véritables criminels.
Abu Muthanna lui-même fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt et a été reconnu coupable par contumace en France pour terrorisme, mais Sonya M. affirme qu’en 2016 en Syrie, il a été grièvement blessé à la jambe et est décédé des suites de ses blessures, après quoi la femme s’est mariée à un autre djihadiste.
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