Comme mentionné, la Turquie a annoncé un boycott commercial total d’Israël. Cependant, à ce stade, il n’a pas annoncé s’il autoriserait la poursuite du flux de pétrole vers Israël via son territoire. Comme vous le savez, Israël importe environ 40 % de son pétrole d’Azerbaïdjan via un oléoduc qui traverse la Géorgie jusqu’au terminal turc.
Fermer le « robinet turc » constituerait une « déclaration de guerre » non seulement à Israël mais aussi à l’Azerbaïdjan. Peut-être qu’Erdogan, dans sa haine envers Israël, cherchait à faire cela pour nuire à Israël, mais s’il le faisait, il mettrait à mal ses relations avec l’Azerbaïdjan, qui est un proche allié de la Turquie. Il y a aussi une limite à ce qu’il peut faire…
En supposant que les Turcs imposent effectivement l’embargo commercial contre Israël, les dommages globaux causés à l’économie turque sont relativement faibles. Selon les données de 2023, les exportations vers Israël représentaient environ 3 % du total des exportations turques, qui ont atteint environ 260 milliards de dollars.
Selon les données de cette année, la part d’Israël dans les exportations turques est d’environ 2 %. On s’attend à des dégâts plus importants dans l’industrie sidérurgique turque puisque, selon les calculs, les exportations d’acier vers Israël ces dernières années représentaient environ 7 % des exportations totales d’acier de la Turquie.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :