Contrairement à l’impression que les partenaires – ou plutôt les « partenaires » de Netanyahu ont donnée hier au gouvernement et aux médias, la possibilité d’un accord d’otages n’a pas encore été écartée. Netanyahu n’a pas rompu les contacts, ni exclu un accord.
Le secrétaire américain à la Défense Anthony Blinken : « Israël a fait une offre généreuse, le seul obstacle à un cessez-le-feu est le Hamas »
En fait, le Premier ministre est toujours prêt à aller très loin, avec des concessions sans précédent qui représentent un grand danger pour Israël, afin de mettre en œuvre la première phase de l’accord. Il s’agit de la libération de centaines de terroristes, dont de nombreux assassins de Juifs, de hauts responsables du Hamas qui retourneront à Gaza, et bien d’autres encore. Il semble que Netanyahu accepte également une trêve prolongée, comme l’exige le Hamas, et ce, dans le but de ramener ne serait-ce que 33 otages.
Cependant, la seule chose que Netanyahou refuse obstinément, c’est la cessation des hostilités. Il n’est pas prêt pour elle – ni en phase 1, ni après, ni à parler d’elle en phase 1 ou après. Netanyahu n’accepte pas non plus que les États-Unis garantissent au nom d’Israël que les combats ne reprendront pas. C’est le corral contre lequel Smotrich l’a mis en garde vendredi, 24 heures plus tard, pendant le Shabbat, Netanyahu a clairement indiqué qu’il n’avait pas l’intention de le faire.
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