Israël : « Nous n’avons rien à voir avec le crash de l’hélicoptère de Raissi et ses acolytes »

20 mai 2024

Israël suit avec beaucoup d’intérêt les informations arrivées aujourd’hui (dimanche) d’Iran sur le crash de l’hélicoptère dans lequel se trouvaient, entre autres, le président de la République islamique, Ibrahim Raisi, et son ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdullahian . Comme en Occident – en Israël aussi, on estime que celui que l’on appelle « le bourreau de Téhéran » n’a pas survécu à l’accident.

À Jérusalem, ils s’abstiennent de faire référence à l’incident de quelque manière que ce soit – bien que les responsables israéliens aient précisé officieusement qu’ils n’avaient aucun lien ou implication dans l’accident d’hélicoptère, qui, selon les rapports, aurait été causé par les conditions météorologiques extrêmes près de Julfa, une ville située à proximité la frontière avec l’Azerbaïdjan, à environ 600 kilomètres au nord-ouest de Téhéran, la capitale de l’Iran.

De hauts responsables à Jérusalem ont déclaré que la mort de Raïssi et d’Abdullahian ne devrait pas avoir de conséquences pour Israël, ni pour la politique de la République islamique à son égard. La seule conséquence qui pourrait survenir dépend de la question de savoir qui remplacera le président iranien.

De hauts responsables à Jérusalem ont également déclaré qu’hormis les changements qui se produiraient en Iran, cela n’aurait aucune conséquence pour Israël car celui qui prend les décisions à ce sujet est le chef spirituel Ali Khamenei. C’est lui qui a pris les décisions clés concernant le programme nucléaire et la campagne terroriste contre Israël. À cet égard, la mort de Raïssi ne fera aucune différence, pour le meilleur ou pour le pire.
Dans le même temps, déterminer la mort de hauts responsables iraniens peut encourager l’opposition dans leur pays à profiter du changement de gouvernement, ce qui ne manquera pas d’accroître l’instabilité dans le pays.

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La nouvelle de l’accident d’avion a surpris le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, lors d’une série de réunions en Israël. Aux États-Unis, il a été rapporté que le président Biden avait écourté ses vacances en raison des informations en provenance d’Iran.

Israël a estimé qu’il y aurait des éléments en Iran qui tenteraient de propager des conspirations selon lesquelles Israël serait lié au crash. Sur le site Internet des Gardiens de la Révolution appelé « Cyber Armée des Gardiens de la Révolution », il est écrit que « le crash de l’hélicoptère transportant des représentants du gouvernement qui a été nomme comme un accident a une forte possibilité qu’il s’agisse d’un assassinat et de sabotage, entrainant le crash de l’hélicoptère présidentiel » Seul, l’hélicoptère personnel entre les trois hélicoptères rend la possibilité mentionnée presque certaine. Ensuite, il y a eu une réunion avec le régime sioniste d’Azerbaïdjan avant l’incident, Imam Reza.

Le chef de la majorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, a déclaré que, selon des sources de renseignement, il n’y avait aucune preuve d’une « activité hostile » qui aurait provoqué le crash de l’hélicoptère transportant le président iranien Ibrahim Raisi. Cela a été rapporté sur le réseau NBC. « Il y avait du très mauvais temps, du brouillard, dans le nord-ouest de l’Iran, où l’hélicoptère s’est écrasé. L’incident ressemble à un accident, mais fait toujours l’objet d’une enquête », a noté Schumer. « Des efforts sont en cours pour localiser l’hélicoptère. Je continuerai à suivre l’évolution de la situation. »

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