Mandats en litige : le bloc des pays occidentaux, qui représente les alliés d’Israël dans le monde, a présenté aujourd’hui (mardi) des réponses contradictoires à la décision de la Cour pénale internationale de La Haye de soumettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Galant et les chefs de l’organisation terroriste Hamas.
Avec le soutien plus ou moins réservé de ces pays, ils ont décidé à Paris de soutenir pleinement la décision du tribunal. « La France alerte depuis de nombreux mois sur l’obligation de respecter absolument le droit international humanitaire, et en particulier sur le caractère inacceptable des pertes de vies civiles dans la bande de Gaza, et sur une approche humanitaire insuffisante. La France soutient la Cour pénale internationale, » son indépendance et la lutte contre l’impunité en toute situation. » La France s’engage à rechercher une solution politique durable dans la région, la seule qui puisse restaurer l’horizon de la paix et mettre fin aux souffrances des Israéliens comme des Palestiniens. Selon un communiqué français.
Comme on pouvait s’y attendre, l’Irlande s’est également complètement rangée du côté du tribunal. Le ministre des Affaires étrangères de Dublin, Michal Martin, a publié une déclaration dans laquelle il affirme que son pays appelle à la fin des menaces contre la Cour pénale internationale de La Haye, dans un message adressé aux législateurs américains prévoyant des sanctions contre la Cour.