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Joe Biden a raison lorsqu’il dit que le 7 octobre ne peut pas revenir, simplement parce que cette date est dépassée.

Sur tout le reste, il se trompe lourdement si, selon lui, le Hamas ne met plus Israël en danger. Après tout, ses services de renseignement affirmaient il y a seulement deux semaines qu’au total, 30 pour cent de l’armée du Hamas avait été éliminée.

Et il y a quelques semaines à peine, un incident s’est produit, dont les détails sont interdits de publication, mais qui montre que le Hamas peut encore disposer de beaucoup de capacités et pour la plupart inconnues.

Bien que Tsahal ait le dessus et que l’État terroriste de Gaza ait subi un coup dur, presque tout le sommet de l’organisation est vivant, actif et à ses yeux victorieux simplement parce qu’il n’a pas encore été éliminé.

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En outre, des centaines de kilomètres de tunnels n’ont pas encore été détruits et le Hamas bénéficie d’un approvisionnement important en ressources, notamment en carburant, grâce d’ailleurs à Biden lui-même. Il y a donc encore beaucoup de travail à faire, et malheur aux commandants israéliens qui accepteront désormais d’arrêter cela – Netanyahou, à ma connaissance, n’en fait pas partie.

Quoi qu’il en soit, dire à Israël d’arrêter la guerre maintenant, c’est comme dire aux alliés d’arrêter l’avancée des troupes deux semaines après l’invasion de la Normandie, ou donner l’ordre aux Navy Seals de ne pas éliminer Ben Laden, ou empêcher la coalition internationale de tuer Abou Bakr al Baghdadi.
Cela serait impensable.

Au lieu de prononcer un discours défaitiste, Biden aurait dû faire preuve de leadership et déclarer qu’Israël est à l’avant-garde du front international contre les forces du mal du monde et qu’un soutien étroit dans ses efforts visant à éliminer le Hamas jusqu’au bout est essentiel pour l’avenir du monde libre, dirigé par l’Amérique.

Par Ariel Kahana sur X.