La semaine prochaine, le 18 juin, la Haute Cour examinera les recours contre les amendements à la loi donnant au ministre de la Sécurité nationale le droit d’interférer dans le travail opérationnel de la police.
L’inspecteur général de la police Kobi Shabtai a informé le conseiller juridique du gouvernement des actions illégales du ministre en préparation des audiences à la Haute Cour. Sa lettre est publiée aujourd’hui par Ynet. Shabtai a notamment rapporté que le ministre de la Sécurité nationale avait interdit à la police de garder les convois d’aide humanitaire à destination de Gaza – et avait donné cet ordre dans le dos de Shabtai, par l’intermédiaire de son adjoint Avshalom Peled.
Selon Shabtai, le ministre l’a menacé de « conséquences » lorsque l’inspecteur général a qualifié l’ordre de Ben-Gvir d’illégal et a expliqué que la police était obligée d’exécuter les ordres du gouvernement. Ben-Gvir a insisté sur le fait que garder les convois humanitaires est « un travail de Tsahal », même si l’armée ne peut pas légalement être utilisée contre des citoyens israéliens sur le territoire israélien ( sauf pour Goush Katif apparament…) . Sachant que la police avait le devoir de protéger les camions et d’assurer leur acheminement vers Gaza, le ministre de la Sécurité nationale a personnellement encouragé la police à ne pas remplir ce devoir.
La lettre du chef de la police fournit de nombreux autres exemples d’actions illégales du ministre Ben-Gvir a ignoré l’arrêt provisoire de la Cour suprême lui interdisant de s’immiscer dans les décisions opérationnelles de la police professionnelle. Il a personnellement ordonné au commandant du MAHAV de suspendre les policiers qui ont poussé le vieil homme hassidique sur le mont Meron – bien que de telles décisions, dans l’attente d’une enquête disciplinaire, dépassent la compétence non seulement du ministre, mais aussi de la direction de la police.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :