Trois adolescents de la banlieue parisienne font face à de nombreuses accusations pour agression sur une mineure juive. Les circonstances aggravantes comprennent la haine religieuse et terroriste.
Il s’agit notamment du viol collectif aggravé sur personne de moins de 15 ans, des violences et humiliations publiques motivées par la religion, des menaces de mort, des tentatives d’extorsion et des enregistrements ou diffusions illégaux d’images à caractère sexuel. Deux adolescents resteront en détention, le plus jeune a été libéré chez lui.
French Minors charged with 'antisemitic gang rape' of 12-year-old Jewish girl near Paris https://t.co/eeXwXXssqY.
Au cours du week-end, la police a arrêté les trois adolescents – âgés de 12, 13 et 14 ans – soupçonnés d’avoir entraîné une jeune fille juive de 12 ans dans un hangar vide et de l’avoir violée, accompagnée d’insultes religieuses.
Aujourd’hui, une manifestation a eu lieu à la mairie, dont les participants ont condamné les menaces et les violences antisémites. Les affiches disaient : « Cela aurait pu être votre sœur » et « Nos vies valent plus que simplement réagir à un conflit ».
Rassemblement contre l'antisémitisme ce soir devant l'Hôtel de Ville de Paris suite au viol collectif antisémite d'une jeune fille de 12 ans à #Courbevoie. pic.twitter.com/wG2xan3wfr
Des accusations ont également été portées contre le leader du parti d’extrême gauche « La France invaincue » Jean-Luc Mélenchon, qui, selon les intervenants, a en fait légalisé l’antisémitisme.
Cet incident pourrait empêcher le parti du président Macron d’afficher de bons résultats aux élections législatives anticipées. L’Agence France-Presse a rapporté que le chef de l’Etat, lors d’une réunion gouvernementale , « a parlé solennellement et sérieusement du fléau de l’antisémitisme ».
Il a appelé à des dialogues spécifiques sur le racisme et la haine des Juifs dans les écoles afin d’empêcher « des discours de haine aux conséquences graves de s’infiltrer » dans les établissements d’enseignement.
La présidente du Rassemblement national d’extrême droite, Marine Le Pen, s’est prononcée contre la « stigmatisation des Juifs par l’extrême gauche ». Et elle a demandé aux électeurs de s’en souvenir lorsqu’ils se rendront aux élections parlementaires. Son camarade de parti Jordan Bardella a promis qu’il « combattrait l’antisémitisme qui sévit en France depuis le 7 octobre ».
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