Les forces de sécurité sont contraintes d’abandonner les arrestations de terroristes présumés en Judée-Samarie en raison du manque d’espace carcéral. En particulier, comme l’a rapporté dimanche la radio Reshet Bet, la semaine dernière, Tsahal et le Shin Bet se sont abstenus d’arrêter 20 suspects.
Les commandants doivent choisir soigneusement qui détenir et qui ne pas toucher, en fonction du degré de danger. Pour libérer de l’espace dans les cellules, les détenus administratifs dont la peine arrive à son terme sont libérés.
Selon les données du ministère de la Sécurité intérieure du mois d’avril citées par la radio, la norme pour la capacité des centres de détention est de 14 500 personnes, et au printemps il y en avait 21 000, soit 50 % de plus. Et le flux des arrestations n’a fait qu’augmenter depuis, et bientôt le Bureau des prisons ne sera plus en mesure d’accepter de nouveaux prisonniers.
Le ministre Ben-Gvir a rapporté lors de la dernière réunion gouvernementale que depuis le début de la guerre, la Direction des prisons avait accueilli 5 000 terroristes, soit deux fois plus qu’avant la guerre.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :