L’introduction de la droite dans le Cabinet de Guerre rencontre de puissants opposants au sein même du Forum de Gestion de la Guerre. Le chef du parti Shas, Aryeh Deri, a opposé son veto à la décision d’admettre Ben-Gvir et Smotrich aux réunions du cabinet militaire.
Les Haredim ont réagi de manière extrêmement négative à la prière de Ben-Gvir sur le Mont du Temple et à sa déclaration sur le changement imminent du statu quo dans les lieux saints. Le ministre de l’Intérieur Moshe Arbel (Shas) a déclaré depuis la tribune de la Knesset que de telles actions sur le Mont du Temple constituent un sacrilège condamnable. « Personne n’est autorisé à entrer sur le Mont du Temple. C’est un blasphème et je proteste contre cela », a déclaré Arbel. L’un des dirigeants de la communauté juive de la Torah, Moshe Gafni, s’est exprimé dans le même esprit. « L’ascension du Mont du Temple est interdite et est passible de l’expulsion de la communauté (Caret) . J’exige que le chef du gouvernement ne permette pas que cela se produise et, si des changements sont déjà en cours, qu’il interdise aux Juifs de gravir le Mont du Temple », a déclaré Moshe Gafni.
Les Haredim et Otzma Yehudit ont des approches radicalement différentes du problème des otages. Les premiers sont prêts à soutenir tout accord visant à libérer les Israéliens de la captivité (à condition, bien sûr, que toutes leurs exigences financières et autres soient satisfaites), tandis que les seconds ont déclaré qu’ils quitteraient le gouvernement si celui-ci acceptait de se retirer de Gaza.
Dans la matinée, les journaux rapportaient qu’Aryeh Deri était prêt à retarder le vote de la loi rabbinique, mais ne permettait pas à Ben-Gvir d’être admis au cabinet de guerre. Ben-Gvir a répondu par un tweet : « C’est dommage qu’il n’ait pas opposé son veto aux accords d’Oslo. »
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