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Une jeune fille palestinienne de 20 ans née d’une mère juive et d’un père palestinien de Tulkarem a fui en Israël après que son père l’ait attaché à un arbre pendant des journée entières. Récemment, le ministère de l’Intérieur lui a accordé la citoyenneté israélienne.

Une bonne nouvelle pour cette jeune femme qui aura du mal à récupérer suite à un traumatisme violent, et la crainte de menaces de ses frères du côté palestinien.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Cette histoire tragique a commencé, il y a 25 ans après qu’une femme juive du sud du pays ait épousé un palestinien de Tulkarem, puis a emménagé dans la région. Le couple a eu six enfants. La famille de la jeune femme en Israël n’avait plus de nouvelles. Pendant toutes ces années, il s’est avéré que leur fille souffrait d’un mari violent. Entre autres, il l’attachait à un arbre pendant des journées entières quand elle n’était pas d’accord avec lui.

Selon l’ organisation  » Yad L’Achim  » (une organisation israélienne orthodoxe spécialisée dans le  » sauvetage  » de femmes juives mariées à des palestiniens ), la mère vivait à Baka al-Sharqiyah avec ses enfants, puis elle a décidé de se sauver. Il  y a un an, elle a quitté l’Autorité Palestinienne avec deux de ses enfants, et a déménagé en Israël. Elle a laissé derrière elle, quatre autres enfants.

Après une évasion audacieuse, il a fallu soigner cette femme de 20 ans qui a été battue par son père. Elle a été hospitalisée à cause des coups et a parlé longtemps avec des psychologues. Elle a affirmé, entre autre, que son père l’avait maudit pour sa judéité, et qu’il avait l’intention de la marier contre son gré à un homme palestinien.

 » Elle avait besoin d’un traitement médical et psychologique d’urgence» a dit l’un des membres de Yad Leahim.

Un jour, j’ai décidé de m’enfuir de cette région. De là, j’ai pris contact avec ma mère et l’organisation  » Yad L’Achim. « Les représentants de l’organisation l’ont rencontré à un point de contrôle entre Israël et l’Autorité palestinienne. C’était une jeune femme qui ne parlait pas l’hébreu. «Nous avons vu une jeune femme dans un état très grave et négligée, qui aspirait à être aidée », a déclaré Zehava Drori, directeur du département de l’organisation. « Elle ne savait pas ce que cela signifiait d’être un femme juive en Israël. Elle avait besoin de soins médicaux en urgence et de soutien psychologique, et peu de temps après le passage en Israël, elle s’est effondrée en raison de son état physique et mental.  »

En tant que palestinienne, elle a reçu un «séjour temporaire et elle a pu rencontrer sa mère et ses deux frères qui ont déménagé en Israël. Récemment, le ministre de l’intérieur lui a accordé un statut permanent », lui permettant de commencer une nouvelle vie dans le pays. Son frère palestinien ainsi que son père, ne sont pas heureux et ont menacé de lui faire du mal.

Actuellement, elle est prise en charge par une famille juive qui l’aide à retrouver une vie saine.  » Aujourd’hui, elle parle couramment l ‘hébreu , et elle est en cours de processus de restauration pour s’intégrer dans la société israélienne », a déclaré Drori.