Même la réunion du chef du Mossad à Rome n’a pas apporté de nouvelles positives dans ces contextes et le dilemme des chefs de l’establishment sécuritaire et de l’échelon politique était donc de savoir s’il fallait agir maintenant ou continuer d’attendre.
Il semble qu’en Israël, ils aient choisi d’intensifier les pressions – ce qui a effectivement conduit à des évolutions positives dans le contexte d’un accord antérieur. L’opération de Rafah et la prise de l’axe de Philadelphie ont conduit le Hamas à se retirer de sa demande de mettre fin à la guerre, et l’élimination de Haniyeh pourrait désormais entraîner une pression supplémentaire en faveur d’un accord à long terme sur nos otages.
Dans l’immédiat, la réunion préparatoire que Netanyahu a tenue hier à la Kirya avec les plus hauts responsables de la sécurité a abordé cette question, que ce soit dans les actions, mais aussi dans les développements de la guerre et de l’accord. Pour le moment, le système de sécurité reste silencieux sur cette question. Le silence est également essentiel pour éviter tout préjudice aux personnes enlevées, mais aussi pour laisser la possibilité d’un accord.