Cheikh Kamal Khatib, vice-président de la faction nord du Mouvement islamique en Israël, a crié et affirmé qu’il n’y avait aucune chance qu’il n’y ait pas eu de trahison à l’intérieur de l’Iran dans cette élimination.
Contrairement à ce qu’affirme Téhéran, le missile qui a détruit Haniyeh n’a pas été tiré depuis un pays tiers, mais depuis l’Iran même, le missile ne provenait pas d’un avion ou d’un drone, rapporte le journaliste Ehud Yaari.
Selon un rapport arabe, la capitale iranienne était calme la nuit qui a suivi l’investiture du président Massoud Pazkhian, le 30 juillet, un événement qui a attiré de nombreuses délégations étrangères à Téhéran. Mais à 1h45 du matin, des habitants du nord riche de la ville ont signalé, sous le choc, le bruit d’une forte explosion. En quelques heures, les autorités iraniennes ont confirmé qu’Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas palestinien en visite, avait été éliminé par un drone.
Selon le rapport, suite à l’élimination, le Conseil suprême de sécurité nationale iranien s’est réuni pour une réunion d’urgence. Une source haut placée ayant participé à la réunion a affirmé qu’il existe des soupçons selon lesquels le premier cercle de sécurité de Haniyeh, c’est-à-dire ses gardes de sécurité, pourrait avoir été impliqué dans l’élimination ciblée. Selon la source, la première évaluation à Téhéran est qu’un petit drone a été utilisé pour attaquer le leader du Hamas suite aux informations fournies par l’équipe de sécurité de Haniyeh.
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