Tactiques de terreur et de violence
Les Sikriim ont eu recours à des méthodes opérationnelles comprenant des éliminations ciblées, des enlèvements et d’autres actes de violence. Ils se mêlaient à la foule lors des fêtes et des festivals, lorsque la ville était pleine de monde, et poignardaient leurs adversaires avec le sika, le poignard court qui se cachait facilement sous leurs vêtements. Après le meurtre, ils rejoignaient la foule choquée et prétendaient être innocents, ce qui rendait leur capture très difficile.
Il convient de noter que les victimes du Sikriim comprenaient non seulement des Romains, mais aussi des Juifs soupçonnés de collaborer avec le gouvernement étranger. Parmi les personnalités assassinées figurait le grand prêtre Yonatan ben Hanan, assassiné en 56 après JC.
Lors de fouilles archéologiques à Jérusalem, des preuves indirectes de l’activité des Sikriim remontant à l’époque de la rébellion ont été trouvées et comprennent des armes telles que des pointes de flèches et des pierres de fronde, tandis que le Musée d’Israël expose un court poignard romain du premier siècle après JC, qui peut être similaire au type d’arme utilisé par les Sikriim
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Leur rôle dans la Grande Rébellion
Les Sicraim ont joué un rôle important dans le déclenchement de la Grande Révolte contre Rome en 66 après JC. Ils furent parmi les premiers à attaquer les Romains à Jérusalem et, pendant la rébellion, ils prirent le contrôle de Massada et en firent leur base d’opérations.
Cependant, il est important de noter que les Sikraim n’ont pas hésité à s’en prendre également à d’autres Juifs. Ils ont incendié des granges et des entrepôts alimentaires à Jérusalem pour forcer ses habitants à rejoindre la rébellion, et ont attaqué les colonies juives qui refusaient de soutenir leur lutte.
Les découvertes archéologiques des grottes du désert de Judée, notamment des pièces de monnaie de la période de la rébellion et des certificats traitant de questions foncières et immobilières, fournissent un aperçu supplémentaire de cette période mouvementée et jettent un éclairage peu favorable sur le travail des Sikriim.
Leur fin tragique
Après la chute de Jérusalem face aux Romains en 70 après JC, les Sikriim se fortifièrent à Massada. Ils résistèrent pendant environ trois ans, jusqu’à ce que les Romains parviennent à percer les murs de la forteresse. Selon le témoignage de Joseph, lorsqu’ils comprirent que la défaite était proche, les Sikriim choisirent de se suicider en masse et de ne pas tomber entre les mains de l’ennemi.
Les découvertes archéologiques de Massada confirment certaines parties de cette histoire, avec des preuves d’une grande bataille qui s’y est déroulée, ainsi que des préparatifs pour un siège prolongé. Cependant, l’interprétation exacte de ces résultats fait encore l’objet de débats parmi les chercheurs.
Un héritage controversé
À ce jour, les Sikriim font l’objet de discussions et de controverses parmi les historiens et les érudits du judaïsme. Alors que certains les considèrent comme de courageux combattants de la liberté qui ont combattu l’occupant étranger, d’autres les traitent comme un groupe terroriste extrémiste qui a contribué à l’accélération de la destruction du Second Temple et à la destruction du Royaume de Juda.
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Les inscriptions de l’époque, comme celle trouvée sur un fragment d’urne lors de fouilles dans la Cité de David avec l’inscription « Pour libérer Jérusalem », reflètent l’atmosphère révolutionnaire de l’époque, mais soulignent également le lourd tribut de la rébellion.
Ce qui est clair, c’est que les Sikriim constituaient une force importante au cours d’une période tumultueuse de l’histoire juive. La combinaison des preuves archéologiques et des sources historiques fournit une image riche et complexe de leur activité et de la période de la Grande Rébellion en général.
Qui sait ? Peut etre que Ben Gvir est un descendant des Sikriim ?
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