Samedi soir dernier, l’avion privé de Pavel Durov, le fondateur et PDG de Telegram, a atterri à l’aéroport de La Bourgeois à Paris. A son atterrissage, il a été arrêté hier par les autorités françaises, a révélé la procureure de Paris, Laure Bucco.
La gravité qui a conduit à son arrestation dramatique est soupçonné de complicité dans la distribution et le stockage de pédophilie, de trafic de drogue et même de refus de coopérer avec les autorités et de révéler des informations essentielles à l’enquête présenté devant un juge qui a prolongé sa détention de quatre jours.
Désormais, le parquet de Paris a jusqu’à demain soir pour décider s’il doit porter plainte contre lui et le désigner comme témoin dans le cadre de l’enquête en cours jusqu’au 28 août. L’arrestation soulève des questions sur la responsabilité des dirigeants de leurs plateformes. L’entreprise « fonctionne conformément aux lois de l’Union européenne » et qu' »il est absurde de prétendre qu’une plateforme ou son propriétaire est responsable d’une utilisation abusive politique de la plateforme ».
Le président français Emmanuel Macron a répondu sur X (Twitter) à de « fausses informations » selon lesquelles l’arrestation était politiquement motivée. « La France est profondément attachée à la liberté d’expression et de communication, à l’innovation et à l’esprit d’entrepreneuriat. Elle le restera », a écrit Macron hier (lundi). « Dans un pays de droit, les libertés sont préservées dans le cadre de la loi, tant sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle, pour protéger les citoyens et respecter leurs droits fondamentaux.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :