Le garde national à la retraite Eyal Azoulai, commandant par intérim de la police de la région du Néguev, a déclaré dans la matinée du 7 octobre à Kalman Libeskind et Asaf Lieberman dans l’émission « Kalman Lieberman » sur le réseau Kan B que Tsahal et le Shin Bet ne partageaient pas les nouvelles avec la police pendant la nuit au sujet des alertes d’intrusion à Gaza – et donc la fête Nova a continué à avoir lieu comme si que rien n’etait ».
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Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Azulai, qui de par sa position était responsable de la zone du parti à Reim et de son approbation, a témoigné devant la commission d’enquête civile sur le massacre du 7 octobre : « Nous n’avions connaissance d’aucune indication d’intrusion depuis le début de l’attaque. D’après les publications dans les médias, nous avons réalisé rétrospectivement qu’à 23h00 du soir et à 04h00 du matin, il y avait des discussions au sein de Tsahal et le Shin Bet. Si la police était impliquée, nous aurions pu disperser les fêtards de Nova. »
Nous avons mené une évaluation de la situation de Tsahal et du Shin Bet juste avant le massacre et n’avons reçu aucun avertissement.
« Nous avons reçu une confirmation écrite de Tsahal qui approuve le plan de sécurité en place. Nous avons mené une évaluation de la situation avec l’armée et le Shin Bet et nous n’avons reçu aucun avertissement ni préoccupation à cet égard », a déclaré Azulai, officier à la retraite.
Il a également ajouté : « Un peu moins de trois semaines avant le 7 octobre, la police a organisé un exercice qui met en pratique la possibilité d’une attaque en collaboration avec l’armée, mais nous n’imaginions pas que cet exercice dans le cadre d’une infiltration de dizaines de terroristes à partir de quelques points isolés de la barrière allait vraiment se réaliser. Au final, environ 6 000 terroristes ont infiltré Israël et tué au moins 350 jeunes ».
Azulai a même affirmé que par rapport à Tsahal, la police a pris conscience plus rapidement de l’ampleur de l’incident : « Puisque nous avons le Moked 100 et l’appel des citoyens, cela nous a permis de créer une image beaucoup plus claire de la situation. Déjà le matin, lorsque j’ai parlé avec le commandant à 06h38 ou 06h39, avant même l’infiltration des terroristes et l’attaque à la roquette, des décisions vitales ont été prises. »
Dans le cadre de l’existence de la commission d’enquête civile, le leader de l’opposition Yair Lapid a témoigné jeudi dernier et a déclaré que deux semaines avant le massacre, il avait rencontré le secrétaire militaire du Premier ministre et avait été exposé à des documents des services de renseignement selon lesquels Israël est confronté à une conflit multidimensionnel. Lapid a affirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui était au courant des graves avertissements, « semble ennuyé et indifférent à cette question ».
251 Israéliens et étrangers ont été kidnappés dans les moshvim et bases entourant Gaza le 7 octobre. 117 ont été libérés vivants – dont 109 dans le cadre de transactions et huit dans le cadre d’opérations militaires. 33 personnes enlevées ont été assassinées en captivité ou tuées par des tirs de Tsahal. 37 ont été assassinées le 7 octobre et leurs corps ont été enlevés. 101 personnes enlevées sont actuellement en captivité, dont Avra Mengisto et Hisham al-Sayed et les corps d’Oron Shaul et Hadar Goldin. Au moins 35 des personnes enlevées qui sont toujours en captivité ont été officiellement déclarées otages et leurs corps sont détenus à Gaza.
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